l'appelé romans d'aventure 3/12
L'appelé
reste 9 mois
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A la fin de notre entraînement le moniteurnous fait savoir que le régiment est une unité
semis disciplinaire et que nous sommes tous
là pour en chier. Le fait de cette remarque
nous fut éclairé au foyer, le régiment durant
la guerre d'Algérie, avait perdu une bataille
dut a la négligence du colonel de l'époque. Cela
fait plus de 10 ans mais les souvenirs d'une
défaite marque le bataillon , d'où le manque
de fourragère sur nos épaules.
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Ma bien aimé ne m'oublie pas, elle m'écrit deslettres tous les deux jours. Cette correspondance
me donne du courage et surtout une fierté quant
le chef m'appelle pour me remettre la lettre devant
la chambrée. Je me plonge sur mon lit et me
laisse séduire par des mots qu'elle me consacre.
Retrouver la tendresse du monde libre me donne
la force de continuer et de résister à l'aberrance
qui m'entoure.
La semaine se termine, samedi matin tous les
appelé de ma classe ont droit à la piqûre.
Comme pour la première consultation nous
somme l'un derrière l'autre, en torse nue. Trois
infirmiers, assis sur des chaises attendent que
nous passons. C'est mon tour, un infirmier me
désaffecte l'emplacement du dos où la piqûre
se fait. Le second me pince une partie de la peau
et le troisième debout, me pique et injecte le
contenu.
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Ma bien aimé ne m'oublie pas, elle m'écrit deslettres d'amour tous les deux jours. Cette
correspondance me donne du courage et surtout
une fierté lorsque le chef d'appel devant la
chambrée,
- Du courrier pour le premier classe Mutz Jean
Je me laisse séduire par ce papier et des mots qui
me sont attribue. Retrouver de la tendresse du monde
libre me donne la force de continuer en résistant a
cette aberrance qui m'entoure.
La semaine se termine, samedi matin tous les
appelés de ma classe ont droit à la piqûre. Comme
pour la première consultation nous voilà l'un
derrière l'autre, en slip et torse nue.
Trois infirmiers assis sur des chaises attendent
que nous défilons devant eux. Quant on passe
devant eux, l'un désaffecte l'emplacement de
l'épaule droite où la piqûre est faite. Le second nous
pince, le troisième debout nous pique puis injecte-le
contenue.
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Sur une partie de mon corps je ressent unesensation qui se transforme en une sorte de brûlure.
Je remarque que mes collègues ont le dos tout rouge.
Certain sont fatigué, on dit que le sommeil permet
d'emporter les douleurs et les fièvres ? La plus part
d'entre nous restent allongé sur le lit tout le samedi.
Ce samedi le foyer nous est interdit. Ce ne sont pas
toujours les plus faibles qui tombent comme des
mouches.
Le dimanche matin me voilà en bonne forme, car
j'ai suivi les ordonnances à la lettre, pas d'alcool,
que du café au lait concentre. Ce jour là le repas
est copieux, des frites, du poulet, de la salade, du
fromage et un désert au choix, on put se resservir.
Une nouvelle semaine et de nouveaux engagement
nous entraîne dans les bois. L'intention est de miner
une guerre. Dans les branches les arbres montrent
leur bourgeons près pour éclore. Les prairies
prennent des couleurs, certaines fleurs naissent.
Des vaches sortent de l'étable. Le soleil est de la
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partie, la chaleur agréable chasse la fraîcheur.Armé jusqu'aux dents nous préparons une
reconnaissance des lieux.
Notre armement consiste de fusils et de chargeurs
de munitions à blanc. Deux grenades en plâtre sont
accroché a nos ceintures. Pour faire valoir nos
capacités guerrières nous suivons un parcours qui
est tracé par des obstacles considéré comme des
points critique a défendre.
Le premier consiste de tirer à vue et debout sur
une cible vivante en mouvement. Un chef , caché
dans les fourrés, avec un bandeau blanc, marque
nos réactions.
Le deuxième obstacle consiste a un tir de
présidions avec appui contre un arbre pour se
fondre dans la nature.
Le troisième obstacle est constitué d'un groupe
de 4 personnes que l'on doit surprendre durant le
bivouac en leur jetant une grenade à blanc. Pour
cela il faut tirer la coupelle et attendre 4 secondes
pour lancer la grenade.
Le parcours commence au bas d'une colline boisé
où l'odeur d'humus parfume la contrée.
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Une dizaine de camarades passent avant moi. Jeme tien prêt pour partir du début de la lisière de
la foret. Le parcours serpente entre un champ
labouré sur la droite et des buissons sur ma
gauche. L'attention met en garde mes réactions,
qui d'un moment à l'autre peuvent réagir a la vue
d'un obstacle. Je parcours 500 mètres sur un
chemin sinueux. L'apparition de mon premier
obstacle me transforme en un chasseur averti. Je
tire un coup à vue puis continu mon avancé.
2 km plus loin je remarque 2 soldats, je prends
position sur un genou, derrière le tronc couché
d'une souche et tire 2 coups de feux. Comme je
suis en pleine forêt volumineuse, les coups de
feux résonnent .
Je continu mon avancé puis arrive prêt d''un
regroupement de 3 soldats assis autour d'un
feu. J'avance en souplesse pour les surprendre
puis je tire l'anneau de la grenade, je compte
jusqu'à 4 puis la jette sur les 3 soldats.
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L'explosion de la grenade produit un nuage deplâtre. Je continue mon parcours et arrive à la
fin du tracé. Puis je rejoins, la goupille a la
main l'ensemble de mes 10 camarades qui y sont
regroupé assis en cercle sur une colline d'où l'on
peut apercevoir le parcours en totalité. J'ai remis
la goupille au chef.
En silence on observe le déplacement des autres
camarades. Certains lancent la grenade sans la
dégoupiller, ce qui fait rire. D'autres dégoupillent
mais n'attendent pas les 4 secondes et les soldats
pris en cible relance la grenade. Lorsque le retour
de la grenade tombe prêt de celui qui leur a été
celui -ci laisse tomber tout son attirail en partant
en courant.
Ce passage nous fait rire. Un autre camarade a
fait exploser sa grenade avant d'arriver au point
prévu, ainsi que les 2 coups de feu. Cette action
ne fut pas visible de notre observatoire. Lorsque le
soldat arrive au regroupement il n'a plus de
munition.
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et remis l'anneau de la grenade au chef aveccomme explications.
- J'ai rencontré 2 personnes civiles qui se
promenaient en forêt, je les ai confondus avec
un groupe et leur ai lancé la grenade.
Les pauvres promeneur ne comprenaient pas ce
qui vient de leur arriver. Ces explications nous
ont fait rire de plus belle.
Après le repas de midi, autour du bivouac, nous
enterrons, avec nos belle militaire, nos restes
minutieusement pour qu'aucune trace nous
dénonce.
L'instruction qui suit consiste de se confondre
avec les éléments de-là nature environnante. Cette
action consiste de disparaître aux yeux de
l'ennemi. La figure est enduite de cendre et de
terre, le casque de verdure et le corps de
branchages. Cette parade est intitulé FOMEC,
qui veut dire, Fond, Ombre, Mouvement, Couleur.
Pour épouser la nature on creuse des tranchés
que l'on recouvre de branchages. Cette application
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consiste de tenter une embuscade contre l'autregroupe.
Au fond de nos cachettes, on attend sans se faire
repérer. L'avantage est en notre faveur, et sans
qu'ils le sachent nous les surprenons. C'est grâce
au bruits des coups de feu qu'ils arrivent a nous
détecter.
La nuit commence par tomber et la direction
de notre caserne nous met en marche. Ce bivouac
et cette petite bataille efface en moi la nostalgie de
l'armé, je commence par prendre goût.
Dans la chambre j'écris pour ma bien aimé car
on nous a fait savoir que des permissions seront
accordés en fin de semaine. Est-ce cette raison
qui efface ma nostalgie et me redonne du courage?
Les 4 jours restant me paressent interminable je
suis impatient. Pour terminer mes classes il reste
certain obstacles. Une marche de nuit est mis en
route pour le soir, c'est une boussole qui nous
sert de guide.
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On nous dépose vers minuit en pleine forêt et par10 groupes de 10 personnes, a nous de retrouver la
caserne. Chacun porte une lampe de poche et une
boussole pour le chef de groupe. Je porte la boussole
et démarre en cinquième position sur dix groupes. La
lune ce soir là suit nos pas je guide mon groupe avec
fierté a travers cette foret danse. Le plus directe c'est
tout droit malgré les ronces et les grillages que nous
surmontons. Dans notre groupe un appelé est de la
région, il nous fait comprendre que dans cette
foret il y a jouer et qu'il la connaît par cœur ,
se diriger avec la boussole c'est du cinéma.
Cette remarque divise mon groupe en deux parties.
Je ne suis plus qu'a 5 camarades. Je respecte les
consignes et nous arrivons les premiers sur
l'ensemble du détachement dans la caserne. Le
chef qui nous accueil nous félicite a notre arrivé
mais s'étonne qu'il manque la moitie du groupe.
Je lui explique qu'une personne parmi nous,
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origine de la région à juger bon de suivre la routequ'il connaît. Nous avons continué comme nous
devions le faire pour retrouver la caserne. Les
autres 5 ont suivi celui
de la région.
Le lendemain, ceux qui ont quitté le groupe ont
eu droit à toutes les corvées.
Ce jour là, jeudi, chaque appelé de la classe à
un rendez vous avec le colonel. Cette rencontre
mérite une présentation militaire particulière,
notre comportement doit être irréprochable.
Devant la porte, alignée, on attend notre tour.
L'impatience fatigue notre attention mais aussi
le fait de faire un faut pas qui nous intrigue.
Quant une personne sort, il ne souffle un seul
mot de la rencontre.
Mon tour pour ma présentation est là, je frappe
à la porte avec comme pensée, (la personne que
je vais rencontrer ressemble telle aux propos
que les instructeur nous ont raconté ?)
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Une voix dure et autoritaire me dit de rentrer.Comme on l'a appris, j'ouvre la porte, puis
j'avance, m'arrête en claquant mes ranger,
saluts comme un vrai militaire et reste au garde
a vous.
- Repos, prenez place sur le fauteuil.
Je rends place sur ce fauteuil en cuir de
vachette noir capitonné sans aucune crainte. A
la première rencontre il m'eut inspiré confiance.
Puis il me questionne,
- Quelle est votre métier ?
- Je suis couvreur charpentier mon colonel.
- Quelle est votre salaire ?
- 1800 francs par mois mon colonel.
- Quel sport pratiquez-vous ?
- Mon métier est rude, il demande beaucoup
d'effort mon colonel.
- A part votre métier, que faite vous ?
- Je pratique de la mécanique auto car je
fais des rallyes automobiles mon colonel.
Il marque sur un papier des données suite à
mes réponses.
- Avez vous le permis de conduire ?
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- Oui mon colonel depuis l'âge de 18 ans.- Je vous affecte au garage du premier
échelon comme mécanicien.
- Merci mon colonel.
- Qu'attentez vous de l'armée Française ?
- Je suis ici car je dois servir mon pays mais
tuer pour servir n'est pas mon point fort.
J'aime tirer au fusil pour des tirs de
compétitions sur des cibles en carton mon
colonel.
- Ci un ennemi vous vise que fait vous ?
- Je tire un coup de fusil sans le tuer car un
blessé revient plus cher qu'un mort mon
colonel.
- Quelle religion avez-vous ?
- Catholique mon colonel.
- Êtes vous fiancé ?
- Oui mon colonel.
- Merci pour vos réponses soldat Mutz, vous
pouvez rompre.
Je fais les salutations réglementaires et
retrouve mes camarades dans le couloir. Je leur
révèle que je prends mes fonctions au garage du
premier échelon a la fin des classes.
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Une permission est prévue le vendredi aprèsmidi pour l'ensemble de la classe. Mais avant
cela on perçoit notre première solde qui s'élève
à 12 francs pour 15 jours plus une cartouche
de cigarettes et des timbres poste. De 1800
francs a 24 francs par mois, quelle chute.
Je passe au foyer et achète quelques
accessoires abordable à offrir.
Mon impatience de cette nuit-là me joue des
tours. Je ne dors pas. Au petit matin, après le
petit déjeuné, on a tousse passé chez le coiffeur
puis après le repas de midi, a 14 heures, nos
permissions sont distribuées. A notre sortie
une révision de la tenu est vérifier. Cette
obligation mis notre comportement joyeux en
sourdine de peur que le refoulement nous prive
de cette permission. Mon coeur remplie
d'amour réussi à maîtriser mon comportement.
Je reste docile comme un jeune chien
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14 heures, je me présente au poste de garde etle chef de poste me laisse sortir, enfin, me voilà
libre amoureux et enchanté. Les retrouvailles ne
sont pas loin. Par petite groupe on arrive à la
gare d'Altkirch. Les trains ne partent que dans
une demie heure. Certains égarent leur sous et
leur temps dans le café de la gare. Je reste dans
la salle se la gare et attend le train. Un grand
miroirs dénonce ma tenu. Le grand manteau
de laine kaki descend jusqu'au chaussure, je
ne suis pas présentable, j'ai honte. Ma tête
presque rasé fait aussi peur, heureusement que
le béret bleu nuit couvre ma tête.
Le train est là, on peut embarquer et retrouver
ma bien aimé. Plusieurs de mes camarades
prennent la même direction. En un rien de temps
je retrouve la gare de Mulhouse. Je ressens
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une joie de vivre. J'emprunte la passerelle desortie avec beaucoup de personnes. Mon
déguisement me fait honte, mais personne autour
de moi y prête attention. Je suis heureux de
rentrer chez moi pour mettre le plus vite possible
mes habits civile.
Mon copain du travail vient me chercher, il me
l'avais promis et a tenu sa promesse car je le
retrouve stationné devant la gare avec une belle
voiture, un R16 TS verte. Sa fierté n'a pas de
doute. D'un air taquine il me dit,
- Comme je suis exempté du service national
j'ai fait un prêt à la banque pour me l'acheter
qu'en penses-tu ?
- Tu as bien fait, merci d'être venu me chercher
à la gare.
Il ne fait pas attention à la tenue que je porte
le plus important pour lui c'est la voiture. Je
reconnais qu'elle est belle et sportif, une 1600
cm cube avec un double corps, le même moteur
que dans l'alpine qui marque des points en rallye.
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Mes parents ne me reconnaissent plus, maismon père me taquine et dit,
- Quel bel uniforme tu es un vrai soldat, il te
va bien.
L'envie de me débarrasser de l'uniforme au
plus vite me tarde. Il est 16 heures, le temps de
rendre visite a ma sœur, de me présenter et
surtout de lui demander les cinquante francs
qui sont convenu tout les mois.
La réponse n'est pas encourageante, elle n'a
pas d'argent et ne peu rembourser qu'a ma
prochaine visite.
Pauvre de moi, que vais je me permettre avec l
a solde de 24 francs ? je décide de ne faire de
dépense inutile pour retrouver ma bien aimé
qui habite à l'autre bout de Mulhouse. Je me
déplace à pied pour économiser. Vue ma
richesse je ne risque pas d'inviter ma bien aimé
au restaurant. Une autre question m'intrigue, va
t'elle me reconnaître ? Acceptera t'elle mes
poches vide ?
Suite au 4/12
le roman est en cour de construction des
modifications peuvent suivre
auteur Mutz Jean Jacques
A ce jour, 21 09 2019, 115 432 lecteurs
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