L'appelé roman aventure 9/12
Mirage au dessus des nuages sage n 1
9/12
Reste 4 mois
manœuvre, je suis sur la liste de ceux qui
obtiennent un grade. Une déformation de mon
visage accompagné de douleurs dentaire me
guide vers l'infirmerie. Je dois m'y présenter
en tenue de sortie. Les infirmiers me donnent
une série de piqûres de pénicilline et une
poignée de bombons de couleurs différente.
Dans la caserne , les soldats préparent la
manœuvre.
A l'infirmerie, tous les malades sont obligés
de s'aligner car le lieutenant-colonel contrôle
l'état des malades. Il cherche les (tir-au-flan).
gonfle son pénis et le rougissement entre les
jambes. Le lieutenant-colonel lui demande,
- Vous l'avez déniché à Altkirch?
- Oui mon lieutenant-colonel.
Le lieutenant- colonel s'adresse à l'infirmerie,
- Prenez l'adresse d'où vient cette infection.
Il se place devant le deuxième malade,
- Et vous ?
- J'ai mal au ventre mon lieutenant-colonel.
- Depuis combien de temps ?
- Depuis la semaine dernière mon
lieutenant-colonel.
- Une semaine de manœuvre fera lui plus
grand bien.
Arrivé au troisième il demande,
- Et vous ?
- J'ai une entorse que j'ai faite il y a de cela
trois semaine mon lieutenant-colonel.
- Un peu de sport fera une bonne rééducation,
bon pour la manœuvre.
- Et vous ?
- J'ai mal au ventre et de la diarrhée mon
lieutenant-colonel.
- Le pain de guerre est efficace pour cela, bon
pour la manœuvre.
Le cinquième c'est moi, à la vue de mon visage
défiguré il ne dit un mot et passe aux six suivants.
En fin de visite il n'y a plus que deux personnes
qui restent avec moi. Celui avec son entrejambe
gonflé et un autre avec un plâtre au bras droit.
Cette semaine passe agréablement vite à
l'infirmerie. Je me suis acheté un vélomoteur
Peugeot et le gare près de l'infirmerie.
Chaque soir je retrouve Mimi. Le matin de
bonheur je reviens.
La manœuvre se termine avec ma maladie.
Le fait d'être ambulancier me permet de faire
chaque matin de la semaine un voyage sur
caserne du Drouot. L'après midi je pars à
Colmar pour les personnes blessé ou
gravement malade à l’hôpital de l'armée. Ce
poste m'oblige de rester en permanence un
dimanche sur deux en cas de transport de
malade ou blessé. Mimi travaille aussi un
dimanche sur deux à l’hôpital, on fait en sorte
que cela tombe sur le même jour.
Le fait d'être ambulancier me permet chaque
matin d'emmener les malades chez le dentiste
de l'armée à Mulhouse dans la caserne du
Drouot. L'après midi je pars à Colmar pour les
personnes blessé ou malade à l'hôpital de
l'armée. ce poste m'oblige de rester en
permanence un dimanche sur deux en cas de
transport de malade ou blessé. Mimi travaille
un dimanche sur deux dans l'hôpital civil de
Mulhouse, nous faisons en sorte que cela
tombe sur le même jour.
la gendarmerie dérape sur la route, il est blessé.
En premier soin, il fut hospitalisé dans l'hôpital
civil d'Altkirch. Puis je dus le ramener avec
l'ambulance de l'armé, un Saviem 4x4, sur
l'hôpital militaire de Colmar. La victime, blessé
à la tête, présume une commotion cérébrale. Le
matin à 9 heures je prends le blessé en charge.
Nous manquons d'infirmier et c'est un
collègue chauffeur qui m'accompagne.
L'ambulance saute comme une gazelle au
moindre trou, pourtant le Saviem est de meilleur
qualité que le Renaud 4x4 que je prend
d'habitude. Mon attention consiste de rouler
en souplesse. Je diminue la vitesse et mis 1 heure
30 pour parcourir 50 km. Notre arrivé fut signalé
mais c'est au bout d'une demie heures que les
infirmiers de l'hôpital militaire de Colmar
prennent notre blessé, ils le placent dans le
couloir.
couloir avec le blessé. Enfin, je rencontre un
copain appelé qui est infirmier dans cette hôpital.
Je lui demande,
- Pour quelle raison n'y a personne qui peut
s'occuper du blessé ?
- Il manque beaucoup d'infirmiers, et nous
n'avions pas le droit d'entreprendre quoi que
ce soit sans la présence du médecin colonel.
Puis il nous invite dans sa chambre pour nous
inviter a manger du saucisson et du pain, puis il
nous donne une bouteille de bière de 45 cl. Cet
infirmier est un appelé qui travaillais avec Mimi
dans l'hôpital civil de Mulhouse. C'est a 17
heures que les médecins font l'admission de
notre accidenté. On peut retourner rejoindre
notre régiment d'Altkich.
Sur le retour on fait une petite halte dans un
café tenu par un ancien coureur du tour de France.
Cette hâte je la fais souvent après le retour dans
trouve nez a nez avec Mimi lorsqu'elle sort de
l'hôpital civil de Mulhouse vers les 19 heures.
Mon calcul correspond, je n'attends que 4
minutes devant l'entrée de l'hôpital, lorsqu'elle
arrive sur son cyclomoteur. Je me fais discret
puis, la suis à la vitesses de son engin. Elle
trouve notre comportement bizarre, sans me
reconnaître. La première intervention le feu
tricolore est au rouge. Je descends de l'ambulance
et marche vers elle. La surprise est total lorsque
je l'appelle par,
- Mimi.
Nos retrouvailles sont magiques. Une petite pluie
tombe et il reste 12 km à parcourir pour elle et
20 km pour nous. Je lui dis,
- On charge le vélomoteur dans l'ambulance ci
tu veux jusqu'à chez toi Mimi ?
- Non, je continue à rouler, pas qu'il t'arrive des
ennuis.
je la suis jusqu'à la maison. De temps a autre
j'actionne le gyrophare car des voitures nous
suivent.
Nous voilà voilà devant la maison de Mimi. Je
met en route le klaxon ainsi que le gyrophare.
Les parents de Mimi nous invitent pour manger.
Lorsque nous rentrons dans la caserne, personne
ne nous questionne.
Dans la semaine je reçois un ordre de manœuvre
qui consiste de conduire le Marmont pour une
manœuvre radio. Ce déplacement hautement secret
engage un général et le lieutenant colonel dans
l 'habitacle arrière où sont les instruments radios.
Je passe la nuit dans la cabine du Marmont
stationné sur les hauteurs durant les ordres que
donne le général par radio.
Au retour dans la caserne, un branle bas de combat
se met en place. Il est question que notre manœuvre
se déroule dans la région de Bitche-camp.
désigné comme ambulancier. Nous somme à
quatre, un médecin d'origine Alsacien et deux
infirmiers. Pour parvenir jusqu'à Bitche-camp des
détours sont programmés. Nous passons par des villages
qui sont prévues dans notre objective. L'ennemi
fictif que l'on appelle Russes, est sur le point d'être
retenue par un encerclement.
Cette action dure deux jours et deux nuits. Les
hommes de troupe plantent leur tentes aux alentours.
Il fait gris et maussade, la température est basse. Les
habitants nous proposent de dormir dans leurs granges
sur le foin. Les quatre occupants de l'ambulance
dorment sur les brancards dans le véhicule est garé
dans une grange.
La sympathie et l'amabilité des habitants nous
rapprochent. Ils nous servent le petit déjeuné. Pour le
repas de midi on fait nos courses dans le village.Après
notre séjour de 2 jours, nous quittons notre
emplacement pour rentrer dans Bitche-camp. là, il
accorde des chambres de quatre lits, mais, pas de
chauffage.
Cette manœuvre rassemble de nombreux pays
avec leur corps d'armée. les chars Allemand sont
transporté par des semis remorques. Derrière, suit
un mini bus d'où sortent les pilotes des chars. La
coupe de leur cheveux militaires ne ressemble au
notre rasé de prêt. En plus, il sont en civil et
dorment dans des hôtels de la région. Leur
vêtements militaire sont déférant au notre la
dominance est le vert. C'est dans les mini bus que
leur habiles sont accroché. Pour participer aux
tirs, ils ne portent pas de casque, mais des
casquettes. Je leur pose quelques question en
Allemand,
- Comment se fait-il que vous avez autant de
liberté ?
- L'armé Allemande est un métier d'élite
pour cette raison nous avons autant
Arrive le repas, la médiocrité nous coupe la
faim. Nos dépenses sont employé pour se nourrir.
entente est bonne entre les soldats occupants de
l'ambulance, le médecin colonel mange au mess
des officiers. J'ai carte blanche pour sortir de
ce camp ce qui me permet d'acheter de quoi
manger.
Dans une manœuvre il y a toujours des
victimes, ils sont au nombre de 6 personnes.
Leur état n'est pas trop grave, des fractures sois
au bras ou des entorses aux pieds. Le service
médical a fait de son mieux pour diminuer
leur douleurs et pour les plâtrer. Mais il n'y a
pas de radiologie à Bitche-camp. L'hôpital le
plus proche, pour notre régiment, se situe sur
Strasbourg. Je reçois l'ordre de partir le matin
a 5 heures a cet hôpital avec mes 6 blessés. Ils
sont assit sur les lits de l'ambulance à l'arrière.
Avec moi un chef de bord appelé comme moi
La route sur Strasbourg je ne la connais pas
et me fit aux pancartes de direction sur le
chemin. Aucune carte n'est disponible.
Personne ne dit un mot et la route paraît
monotone. j'entame une conversation,
- Combien au jus pour toi ?
Je regarde le premier sur la gauche.
- 11 mois
- Et pour le second qui suit ?
- 6 mois.
- le troisième qui suit ?
- 8 mois
- Ceux qui sont sur la droite le premier ?
- 2 mois.
- Et toi le suivant ?
- 4 mois.
- Tu es de la même classe que moi, et le
troisième ?
- 6 mois.
- Il est de la même classe que moi.
A partir de là, les langues se délient, la route
devient promenade et les blagues inondent le
comportement. L'ambulance n'est pas rapide.
Nous arrivons à 9 heures dans Strasbourg que
l'on travers pour trouver l'hôpital militaire.
Je préviens l'ensemble de mes collègues que
dans un hôpital militaire ils ne prennent pas
en compte notre repas. Une journée de diète
est à prévoir. Nous faisons un arrêt, pour
prendre un café, toutes les personnes ne sont
pas en mesure de faire des dépenses, ils restent
dans l'ambulance. Je me renseigne pour
trouver la direction de l'hôpital militaire.
L’hôpital militaire réceptionne notre venu
à 9 heures 30. Ils nous dirigent dans une salle
d'attende.
Il est 14 heures, pas de médecin ni d'infirmier
qui nous prennent en charge. Je prévois une
crient famine. J’achète du pain, 5 baguettes
et des tranches de mélange de saucisses d'Alsace
ainsi que 3 bouteilles de bière de 45 cl, 2
bouteilles de limonade d'un litre chacune.
Nous faisons nos achat dans une supermarché.
J’espère que durant notre absence la consultation des
blesses est faite.
16 heures, nous retrouvons nos collègues,
personne n'a passé, aucune consultation de
médecin militaire. Je prends contacte avec l'infirmier
de garde qui nous a accueilli.
- Que se passe-t-il, personne ne nous prend en
charge ?
- Nous n'avons pas le droit d'entreprendre quoi
que ce soit sans la présence des médecins de
l'armée.
l'hôpital militaire de Colmar. Aucune intervention
n'est possible sans les médecins.
pain et la saucisse sont mangée et les bouteilles
sont vides. Je questionne le remplaçant de
l'infirmerie. Il me donne les mêmes directive que
son collègue, attendre que les médecins arrivent.
18 heures 45 , les médecins militaires sont
enfin arrivé. On a droit à être pris en charge.
Devant nous un haut gradé , aux nombreuses
distinctions et barrettes nous impressionne. Il ordonne
que toutes les personnes passent une radio. Le
passage dans la radiologie a duré une heure. Ce qui
impressionne c'est que cet hôpital qui parait vide
devient une ruche qui prend vie. Du personnelle
cour dans les étages. des infirmiers de partout
s'occupent de mes blessés.
20 heures, les radios sont développé et interprète.
Je peux reprendre la route vers Bitche-camp avec
tous mes blessés qui ont un nouveau plâtre. La
sympathie entoure notre confiance, cette aventure
mérite que nous faisons un arrêt dans un café pour
L'ambulance n'est jamais abandonnée, à tour de
rôle on en fait la garde.
Nous somme sur le point de retrouver notre route
que le chef de bord dit,
- Et si l'on passe par le quartier des filles de joie,
qu'en pensez-vous c'est une manœuvre comme
une autre.
Personne ne contredit et l'on se dirige vers la gare
de Strasbourg rien que pour passer dans le quartier
chaud.
Il est 22 heures, je décide de prendre le chemin du
retour. Je suis perdu et tourne dans Strasbourg
depuis une demi heure. Enfin, je pense que c'est la
bonne route.
On roule depuis une heure et me rend compte
que ce n'est pas la bonne direction.
d'une station-service qui est ouverte, quel bonheur
la chance est avec nous.
Il est minuit, et notre niveau d'essence est bien
bas. Je rentre dans la station et explique au
pompiste,
- Bonsoir monsieur, on doit se diriger sur Bitche-
camp et je suis perdu. Pouvez vous nous
indiquer le chemin SVP.
- C'est une bonne trotte qui reste a faire, je vous
donne une carte pour que vous y arrivez.
- Merci monsieur et bonne nuit.
Je prends la bonne route et roule pendant une
bonne heure.
Il est 1 heure 30 du matin, l’aiguille du niveau
est au plus bas. Nous allons tomber en panne
sèche. Cet incident en temps de manœuvre pénalise
le chauffeur et son chef de bord. Que faire, on
fouille tous dans nos poches pour savoir combien
d'essence on peut acheter dans la prochaine station.
Hélas, pas de station-service en vue, on s'arrête
dans un village sous la lumière d'un réverbère.
Que faire ? Il nous reste 25 francs, en ce moment le
litre d'essence vaut 1 francs. 25 litres peuvent
suffire pour arriver a notre destination.
- Il faut attendre le jour pour trouver une station
essence.
Me dit mon chef de bord.
JJM
le romans est en cour de montage des modifications
peuvent suivre.
auteur Jean Jacques Mutz
suite au 10/12
A ce jour, 22 09 2019, 115 445 lecteurs.
A ce jour, 20 03 2020, 120 142 lecteurs.
9/12
Reste 4 mois
130
Le mois d'octobre démarre par unemanœuvre, je suis sur la liste de ceux qui
obtiennent un grade. Une déformation de mon
visage accompagné de douleurs dentaire me
guide vers l'infirmerie. Je dois m'y présenter
en tenue de sortie. Les infirmiers me donnent
une série de piqûres de pénicilline et une
poignée de bombons de couleurs différente.
Dans la caserne , les soldats préparent la
manœuvre.
A l'infirmerie, tous les malades sont obligés
de s'aligner car le lieutenant-colonel contrôle
l'état des malades. Il cherche les (tir-au-flan).
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Le premier à une infection rougeâtre qui luigonfle son pénis et le rougissement entre les
jambes. Le lieutenant-colonel lui demande,
- Vous l'avez déniché à Altkirch?
- Oui mon lieutenant-colonel.
Le lieutenant- colonel s'adresse à l'infirmerie,
- Prenez l'adresse d'où vient cette infection.
Il se place devant le deuxième malade,
- Et vous ?
- J'ai mal au ventre mon lieutenant-colonel.
- Depuis combien de temps ?
- Depuis la semaine dernière mon
lieutenant-colonel.
- Une semaine de manœuvre fera lui plus
grand bien.
Arrivé au troisième il demande,
- Et vous ?
- J'ai une entorse que j'ai faite il y a de cela
trois semaine mon lieutenant-colonel.
- Un peu de sport fera une bonne rééducation,
bon pour la manœuvre.
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Il arrive au quatrième,- Et vous ?
- J'ai mal au ventre et de la diarrhée mon
lieutenant-colonel.
- Le pain de guerre est efficace pour cela, bon
pour la manœuvre.
Le cinquième c'est moi, à la vue de mon visage
défiguré il ne dit un mot et passe aux six suivants.
En fin de visite il n'y a plus que deux personnes
qui restent avec moi. Celui avec son entrejambe
gonflé et un autre avec un plâtre au bras droit.
Cette semaine passe agréablement vite à
l'infirmerie. Je me suis acheté un vélomoteur
Peugeot et le gare près de l'infirmerie.
Chaque soir je retrouve Mimi. Le matin de
bonheur je reviens.
La manœuvre se termine avec ma maladie.
Le fait d'être ambulancier me permet de faire
chaque matin de la semaine un voyage sur
133
Mulhouse chez le dentiste de l'armée dans lacaserne du Drouot. L'après midi je pars à
Colmar pour les personnes blessé ou
gravement malade à l’hôpital de l'armée. Ce
poste m'oblige de rester en permanence un
dimanche sur deux en cas de transport de
malade ou blessé. Mimi travaille aussi un
dimanche sur deux à l’hôpital, on fait en sorte
que cela tombe sur le même jour.
Le fait d'être ambulancier me permet chaque
matin d'emmener les malades chez le dentiste
de l'armée à Mulhouse dans la caserne du
Drouot. L'après midi je pars à Colmar pour les
personnes blessé ou malade à l'hôpital de
l'armée. ce poste m'oblige de rester en
permanence un dimanche sur deux en cas de
transport de malade ou blessé. Mimi travaille
un dimanche sur deux dans l'hôpital civil de
Mulhouse, nous faisons en sorte que cela
tombe sur le même jour.
134
Un dimanche de permanence, un motard dela gendarmerie dérape sur la route, il est blessé.
En premier soin, il fut hospitalisé dans l'hôpital
civil d'Altkirch. Puis je dus le ramener avec
l'ambulance de l'armé, un Saviem 4x4, sur
l'hôpital militaire de Colmar. La victime, blessé
à la tête, présume une commotion cérébrale. Le
matin à 9 heures je prends le blessé en charge.
Nous manquons d'infirmier et c'est un
collègue chauffeur qui m'accompagne.
L'ambulance saute comme une gazelle au
moindre trou, pourtant le Saviem est de meilleur
qualité que le Renaud 4x4 que je prend
d'habitude. Mon attention consiste de rouler
en souplesse. Je diminue la vitesse et mis 1 heure
30 pour parcourir 50 km. Notre arrivé fut signalé
mais c'est au bout d'une demie heures que les
infirmiers de l'hôpital militaire de Colmar
prennent notre blessé, ils le placent dans le
couloir.
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Midi a passé, l'on se trouve aussi dans lecouloir avec le blessé. Enfin, je rencontre un
copain appelé qui est infirmier dans cette hôpital.
Je lui demande,
- Pour quelle raison n'y a personne qui peut
s'occuper du blessé ?
- Il manque beaucoup d'infirmiers, et nous
n'avions pas le droit d'entreprendre quoi que
ce soit sans la présence du médecin colonel.
Puis il nous invite dans sa chambre pour nous
inviter a manger du saucisson et du pain, puis il
nous donne une bouteille de bière de 45 cl. Cet
infirmier est un appelé qui travaillais avec Mimi
dans l'hôpital civil de Mulhouse. C'est a 17
heures que les médecins font l'admission de
notre accidenté. On peut retourner rejoindre
notre régiment d'Altkich.
Sur le retour on fait une petite halte dans un
café tenu par un ancien coureur du tour de France.
Cette hâte je la fais souvent après le retour dans
136
la semaine. Je calcule le temps pour que je metrouve nez a nez avec Mimi lorsqu'elle sort de
l'hôpital civil de Mulhouse vers les 19 heures.
Mon calcul correspond, je n'attends que 4
minutes devant l'entrée de l'hôpital, lorsqu'elle
arrive sur son cyclomoteur. Je me fais discret
puis, la suis à la vitesses de son engin. Elle
trouve notre comportement bizarre, sans me
reconnaître. La première intervention le feu
tricolore est au rouge. Je descends de l'ambulance
et marche vers elle. La surprise est total lorsque
je l'appelle par,
- Mimi.
Nos retrouvailles sont magiques. Une petite pluie
tombe et il reste 12 km à parcourir pour elle et
20 km pour nous. Je lui dis,
- On charge le vélomoteur dans l'ambulance ci
tu veux jusqu'à chez toi Mimi ?
- Non, je continue à rouler, pas qu'il t'arrive des
ennuis.
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Elle continu son chemin et moi avec l'ambulanceje la suis jusqu'à la maison. De temps a autre
j'actionne le gyrophare car des voitures nous
suivent.
Nous voilà voilà devant la maison de Mimi. Je
met en route le klaxon ainsi que le gyrophare.
Les parents de Mimi nous invitent pour manger.
Lorsque nous rentrons dans la caserne, personne
ne nous questionne.
Dans la semaine je reçois un ordre de manœuvre
qui consiste de conduire le Marmont pour une
manœuvre radio. Ce déplacement hautement secret
engage un général et le lieutenant colonel dans
l 'habitacle arrière où sont les instruments radios.
Je passe la nuit dans la cabine du Marmont
stationné sur les hauteurs durant les ordres que
donne le général par radio.
Au retour dans la caserne, un branle bas de combat
se met en place. Il est question que notre manœuvre
se déroule dans la région de Bitche-camp.
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La fin du mois d'octobre s'approche, je suisdésigné comme ambulancier. Nous somme à
quatre, un médecin d'origine Alsacien et deux
infirmiers. Pour parvenir jusqu'à Bitche-camp des
détours sont programmés. Nous passons par des villages
qui sont prévues dans notre objective. L'ennemi
fictif que l'on appelle Russes, est sur le point d'être
retenue par un encerclement.
Cette action dure deux jours et deux nuits. Les
hommes de troupe plantent leur tentes aux alentours.
Il fait gris et maussade, la température est basse. Les
habitants nous proposent de dormir dans leurs granges
sur le foin. Les quatre occupants de l'ambulance
dorment sur les brancards dans le véhicule est garé
dans une grange.
La sympathie et l'amabilité des habitants nous
rapprochent. Ils nous servent le petit déjeuné. Pour le
repas de midi on fait nos courses dans le village.Après
notre séjour de 2 jours, nous quittons notre
emplacement pour rentrer dans Bitche-camp. là, il
139
n'est plus question de faire du camping, on nousaccorde des chambres de quatre lits, mais, pas de
chauffage.
Cette manœuvre rassemble de nombreux pays
avec leur corps d'armée. les chars Allemand sont
transporté par des semis remorques. Derrière, suit
un mini bus d'où sortent les pilotes des chars. La
coupe de leur cheveux militaires ne ressemble au
notre rasé de prêt. En plus, il sont en civil et
dorment dans des hôtels de la région. Leur
vêtements militaire sont déférant au notre la
dominance est le vert. C'est dans les mini bus que
leur habiles sont accroché. Pour participer aux
tirs, ils ne portent pas de casque, mais des
casquettes. Je leur pose quelques question en
Allemand,
- Comment se fait-il que vous avez autant de
liberté ?
- L'armé Allemande est un métier d'élite
pour cette raison nous avons autant
140
de liberté professionnelle.Arrive le repas, la médiocrité nous coupe la
faim. Nos dépenses sont employé pour se nourrir.
entente est bonne entre les soldats occupants de
l'ambulance, le médecin colonel mange au mess
des officiers. J'ai carte blanche pour sortir de
ce camp ce qui me permet d'acheter de quoi
manger.
Dans une manœuvre il y a toujours des
victimes, ils sont au nombre de 6 personnes.
Leur état n'est pas trop grave, des fractures sois
au bras ou des entorses aux pieds. Le service
médical a fait de son mieux pour diminuer
leur douleurs et pour les plâtrer. Mais il n'y a
pas de radiologie à Bitche-camp. L'hôpital le
plus proche, pour notre régiment, se situe sur
Strasbourg. Je reçois l'ordre de partir le matin
a 5 heures a cet hôpital avec mes 6 blessés. Ils
sont assit sur les lits de l'ambulance à l'arrière.
Avec moi un chef de bord appelé comme moi
141
qui est originaire de Bordeaux.La route sur Strasbourg je ne la connais pas
et me fit aux pancartes de direction sur le
chemin. Aucune carte n'est disponible.
Personne ne dit un mot et la route paraît
monotone. j'entame une conversation,
- Combien au jus pour toi ?
Je regarde le premier sur la gauche.
- 11 mois
- Et pour le second qui suit ?
- 6 mois.
- le troisième qui suit ?
- 8 mois
- Ceux qui sont sur la droite le premier ?
- 2 mois.
- Et toi le suivant ?
- 4 mois.
- Tu es de la même classe que moi, et le
troisième ?
- 6 mois.
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Mon chef de bord dit alors,- Il est de la même classe que moi.
A partir de là, les langues se délient, la route
devient promenade et les blagues inondent le
comportement. L'ambulance n'est pas rapide.
Nous arrivons à 9 heures dans Strasbourg que
l'on travers pour trouver l'hôpital militaire.
Je préviens l'ensemble de mes collègues que
dans un hôpital militaire ils ne prennent pas
en compte notre repas. Une journée de diète
est à prévoir. Nous faisons un arrêt, pour
prendre un café, toutes les personnes ne sont
pas en mesure de faire des dépenses, ils restent
dans l'ambulance. Je me renseigne pour
trouver la direction de l'hôpital militaire.
L’hôpital militaire réceptionne notre venu
à 9 heures 30. Ils nous dirigent dans une salle
d'attende.
Il est 14 heures, pas de médecin ni d'infirmier
qui nous prennent en charge. Je prévois une
143
sortie avec mon chef de bord car nos estomacscrient famine. J’achète du pain, 5 baguettes
et des tranches de mélange de saucisses d'Alsace
ainsi que 3 bouteilles de bière de 45 cl, 2
bouteilles de limonade d'un litre chacune.
Nous faisons nos achat dans une supermarché.
J’espère que durant notre absence la consultation des
blesses est faite.
16 heures, nous retrouvons nos collègues,
personne n'a passé, aucune consultation de
médecin militaire. Je prends contacte avec l'infirmier
de garde qui nous a accueilli.
- Que se passe-t-il, personne ne nous prend en
charge ?
- Nous n'avons pas le droit d'entreprendre quoi
que ce soit sans la présence des médecins de
l'armée.
l'hôpital militaire de Colmar. Aucune intervention
n'est possible sans les médecins.
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17 heures, personne ne s'occupe de nous, lepain et la saucisse sont mangée et les bouteilles
sont vides. Je questionne le remplaçant de
l'infirmerie. Il me donne les mêmes directive que
son collègue, attendre que les médecins arrivent.
18 heures 45 , les médecins militaires sont
enfin arrivé. On a droit à être pris en charge.
Devant nous un haut gradé , aux nombreuses
distinctions et barrettes nous impressionne. Il ordonne
que toutes les personnes passent une radio. Le
passage dans la radiologie a duré une heure. Ce qui
impressionne c'est que cet hôpital qui parait vide
devient une ruche qui prend vie. Du personnelle
cour dans les étages. des infirmiers de partout
s'occupent de mes blessés.
20 heures, les radios sont développé et interprète.
Je peux reprendre la route vers Bitche-camp avec
tous mes blessés qui ont un nouveau plâtre. La
sympathie entoure notre confiance, cette aventure
mérite que nous faisons un arrêt dans un café pour
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manger.L'ambulance n'est jamais abandonnée, à tour de
rôle on en fait la garde.
Nous somme sur le point de retrouver notre route
que le chef de bord dit,
- Et si l'on passe par le quartier des filles de joie,
qu'en pensez-vous c'est une manœuvre comme
une autre.
Personne ne contredit et l'on se dirige vers la gare
de Strasbourg rien que pour passer dans le quartier
chaud.
Il est 22 heures, je décide de prendre le chemin du
retour. Je suis perdu et tourne dans Strasbourg
depuis une demi heure. Enfin, je pense que c'est la
bonne route.
On roule depuis une heure et me rend compte
que ce n'est pas la bonne direction.
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Les rues sont déserte, pas un chat. On arrive prêtd'une station-service qui est ouverte, quel bonheur
la chance est avec nous.
Il est minuit, et notre niveau d'essence est bien
bas. Je rentre dans la station et explique au
pompiste,
- Bonsoir monsieur, on doit se diriger sur Bitche-
camp et je suis perdu. Pouvez vous nous
indiquer le chemin SVP.
- C'est une bonne trotte qui reste a faire, je vous
donne une carte pour que vous y arrivez.
- Merci monsieur et bonne nuit.
Je prends la bonne route et roule pendant une
bonne heure.
Il est 1 heure 30 du matin, l’aiguille du niveau
est au plus bas. Nous allons tomber en panne
sèche. Cet incident en temps de manœuvre pénalise
le chauffeur et son chef de bord. Que faire, on
fouille tous dans nos poches pour savoir combien
d'essence on peut acheter dans la prochaine station.
Hélas, pas de station-service en vue, on s'arrête
dans un village sous la lumière d'un réverbère.
147
La nuit est froide, l'ambulance aussi, on grelote.Que faire ? Il nous reste 25 francs, en ce moment le
litre d'essence vaut 1 francs. 25 litres peuvent
suffire pour arriver a notre destination.
- Il faut attendre le jour pour trouver une station
essence.
Me dit mon chef de bord.
JJM
le romans est en cour de montage des modifications
peuvent suivre.
auteur Jean Jacques Mutz
suite au 10/12
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