L'appelé romans d'Aventure 2/12
Mirage au dessus des nuages sage n 1
L'appelé 2/12
reste 10 mois
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Je monte sur ce qui devient mon lit, sa dureté change mes
habitudes, j'ai bien fait de prendre le lit du dessus car il
fait plus chaud que celui d'en bas.
6 heures 30, le chef réveille toute la chambrée, puis il
désigne ceux de la corvée. Pour se laver une surprise nous
attend, les robinets d'eau ne donnent pas d'eau chaude. Il
coule dans ce qui ressemble à un abreuvoir aussi long que
le couloir où nous tous fessons notre brin de toilette.
Au -dessus des robinets un petite miroir nous permet de se
raser. Chaque étage, au nombre de 2, possède le même
procédé. Cette eau froide et calcaire nous sort du réveille.
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A la vue de mon visage, j'ai du mal par me reconnaître. Il
me semble mal proportionnée, la grandeur de mes oreilles
sur dimensionné. Une première pensé intrigue mon
attitude ma bien aimé va elle me reconnaître ?
A la fin de ma toilette je me dirige vers le réfectoire avec
mes camarades puis attendons que 13 personnes viennent
compléter le rang. Nous entrons sous l'ordre et le regard
d'un autre chef.
7 heures 30, le clairon sonne le rassemblement. Tous les
occupants de la caserne se retrouvent sur la place d'arme
et nous saluons la montée du drapeau. Le rassemblement
terminé, le chef nous donne des consignes sur ce qui suit
dans la journée.
- Futur soldats, le magasin d'habillement va vous
transformer en de véritable militaires de troupe. Votre
appel se fera au fur et a mesure.
Nous voilà devant le magasin d'habillement. Un après
l'autre on y rentre dans ce hangar où une odeur de tissu
et de naphtaline règne.
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La première pièce de notre partage c'est le sac qui
permet d'y ranger tout notre attirails.
Les magasiniers sont des vaniteux, il nous font essayer
le sac en nous obligeant de s'y placer pour connaître si
notre corps entier y rentre avec la tête. Cette action
permet de donner le sac selon ta taille.
Devant moi un camarade bien en chair, a de la peine
pour entrer dans le sac et le fermer. Deux magasiniers se
placent a ses cotés et lui font comprendre,
- Il faut trouver un sac correspondant à ta taille, on
en cherche un autre jusqu'à ce que tu arrives à y
entrer. La tête du soldat doit rentrer dans le sac et
on dois pouvoir le fermer.
Plusieurs sac sont essayées, enfin , ils lui en accorde un.
Les suivants n'ont plus besoin d'essayer ?
Moral de ce passage, tous les sacs ont la même grandeur.
Cette obligation nous fait comprendre que les anciens
abaissent les nouveaux avec plaisir.
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Une personne dans notre groupe n'accepte les habilles
militaire et refuse catégoriquement. Ces propos sont les
suivants,
- Je n'accepte pas l' humiliation de porter un habille
militaire car ma religion me l'interdis en plus je
suis antimilitariste.
Cette remarque fait venir les gardes armé qui
l'accompagne à la case prison. Depuis là, plus de
nouvelle de lui, sa place fut remplacé par un autre.
Nous voila prêt pour faire la guerre, je ressemble à
un soldat avec un manteau d'hivers en laine épaisse,
aussi lourd que le restant de mon paquetage. La longueur
couvre le dessus des rangers. Touts les habilles sentent
la naphtaline. Cette odeur provoque des démangeaisons.
Ressemblant à un guerrier tout neuf, c'est au tour de
nous immortaliser sur photo. Certaine consignes doivent
être appliqué, le béret bleu nuit doit pencher d'une
certaine manière, pas de sourire et de se présenter au
garde a vous. A la vue de ma photo je ressemble a un
bagnard dans des habilles mal taillée.
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Le soir venu cette journée mérite une mise en page
que j'écris dans une lettre. Beaucoup d'entre nous ont
la même pensée. Hélas, certains ne savent pas écrire.
Ils me demande de rédiger à leur place une lettre pour
leur correspondantes. Comme ils sont plusieurs, je
leur écrit une page qu'ils recopient.
Le lendemain la routine nous guide jusqu'à une
réunion avec le colonel du régiment. Celui ci nous
fait une présentation de notre lieu de séjour. Son
discours nous expliquent que le devoir que l'on
doit accorder pour notre Patrie est primordial.
Aucune information sur notre régiment doit être
dévoilée. Il ajoute un peu d'histoire sur l'Alsace
qui meurtrie par de nombreuses guerres. Les
habitants méritent le respect, aucune remarque
raciste ne doit être prononcé envers eux.
Le discours qu'il vient de dire me soulage, dire
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que dans ma jeunesse écolière le directeur
n'accepte que l'on s'exprime en Alsacien et punie
tous ceux qu'il surprit.
Prêt pour l'emploi, les frais guerrier que l'on
représente ont droit à un cross de 10 km au petit
matin avant le petit déjeuné. Cette mise en forme
se déroulera chaque matin nous fait on savoir. Le
premier jour je me retrouve parmi les derniers, la
course a pied n'est mon point fort. La fraîcheur
hivernale laisse des tas de neige sur les bas cotés.
En culotte courte et en finette on serpente dans
les chemins alentours de la caserne. Après cette
misse en forme le petit déjeuné que l'on apprécie.
Après le rassemblement c'est au tour du
parcours du combattant qui s'impose. Ma
robustesse me permet de le parcourir facilement
dans les temps prévu. Seul la girafe, un mur de 4
mètres de haut, me donne du mouron pour
l'atterrissage, je me mord les lèvres a sang. Puis
suivent des cours sur la valeur des grades.
La semaine passe vite, nous voilà au samedi.
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Le matin on organise une partie de fout militaire
ou tous les coups sont permis. L'après midi du
samedi c'est la quartier libre dans la caserne. Oui
mais, que faire ? On passe notre temps dans le
réfectoire où l'on joue aux cartes en vidant des
canettes de bière dans des bouteilles consigné. On
ne risque pas de se saouler, nos poches sont vide.
Le dimanche est triste, aucune instruction, cela
nous ennuyer surtout lorsque l'on voie partir les
anciens. Une salle de cinéma est a notre
disposition, il ouvre à 17 heures le dimanche.
Le lundi matin une sortie bivouaque est prévue
avec des fusils que l'on prend en compte a
l'armurerie. On rejoint le champ de tir à la fin de
notre cross matinale et le petit déjeuné. Ce sont
des camions Berlier qui permette de nous
transporter. Une rangée de banquette par camion
permet de placer 20 personnes. Comme nous somme
a l'air libre le vent froids nous fouette le visage.
Avec notre casque sur la tête, notre musette sur le
dos et le fusil à la main, nous somme en route vers
la forêt où se trouve le champ de tir.
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Le fait de voire des civiles nous donne le mouron.
Dire que l'on se trouve assis sur un camion nous
languîmes. Pour se rattraper, lorsque l'on croise une
jolie fille, l'ensemble de la chambre siffle pour la
valoriser pas pour l'humilier. La contrée est belle
comme le parcours du cross. Je suis séduit par cette
région du Sud de l'Alsace.
On arrive au champ de tir, situé dans une longue
clairière taillé par les mains de l'homme en pleine
forêt de hêtres et chênes centenaire de bien 30
mètres de haut.
Les canions nous font débarquer a plus de cent
mètres du pas de tir. Cette clairière large de 150
mètres est longe de 500 mètres. Au fond une bute
de terre jaune de 15 mètres de haut et aussi large
que la clairière s'y trouve. Devant elle une rangé
de cibles en carton nous permet de jouer aux
chasseurs et de les impacter de balles. Je pense
que les arbres sont remplient d'impacts de balles
perdues.
Un lieutenant nous fait une instruction sur le
maniement du fusil, la technique du démontage et
remontage aussi que de sont nettoyage.
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Cette acte doit se faire a la fin du tir et avant de
le ranger dans l'armurerie. Suite a ces explications
le lieutenant nous promet que le meilleur tire
groupé aura une permission supplémentaire a la
fin des classes.
Le premier tir se fait à cinquante mètre de la
cible en position couché. Les fusils que l'on a portés
sont des fusils déclassé, nous tirons avec des fusils
que cherchons dans la camionnette de l'armurier
stationné prêt de pas de tir. Au nombre de 10
personnes l'on se place sur le pas de tir avec un
chargeur de 5 balles. Le but est de placer les balles
au centre de la cible.
Le tir terminé nous ramassons les douilles et les
rapportons a l'armurier en remettant les fusils. Puis
on se rapproche de la cible pour compter les
impactes et y coller une rustine en papier. Je suis le
dernier a être contrôlé par le lieutenant. Cette
avantage me mit la puce a l'oreille, je décolles les
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rustines prêt de centre pour combler mes propres
impactes éloigné du but. Mon résultat est 5 sur 5.
Je suis satisfait et le lieutenant de même.
Pour le repas de midi, que l'on fait autour d'un
feu de bois, l'on obtient une petite boite en carton
plastifié. Cela s'appelle une rasions.Une date de la
mis en boite ne figure pas mais une date pour son
utilisation avant 1980 est mentionné. Il y a une
petite ligne qui dit, Rasions pour Européen.
Je l'ouvre et, stupéfie, je trouve un ensemble de
différents victuailles. Du café et du lait en poudre,
des carrés de sucre, des cuillères et couteaux en
plastique, du fromage sec, des conserves de sardines
et de viande de bœuf, une petite bouteille d'alcool,
des cigarettes aussi dur que le manche d'une pioche
et une piqûre que nous devons remettre a l'armurier.
On y trouve aussi des pilules pour purifier l'eau.
Après se repas champêtre , le tir reprend. A la fin
du tir le lieutenant vient nous trouver pour dire,
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- Les camions ne peuvent plus nous rechercher,
il est tors tard. Les 15 km a vol d'oiseau vont être
fais a pied en marche commando.
Cette marche consiste de courir 200 mètres puis
marcher 200 mètres au pas de course. Le départ
se fait par groupe de vingt. Ce faire dépasser par
le groupe suivant mérite une pénalité. Mon
groupe part en premier avec notre armement et
notre sac a dos. Nous voilà partie, la caserne
n'est qu'a 15 km a vole d'oiseau. Nous avançons
tant bien que mal en colonne, certains ont de la
peine. Il faut garder un rythme rapide de peur que le
groupe suivant nous rattrape. Certains freinent la
section, ils se plaignent de la charge trop lourde. Il est
convenu que les plus forts aident les faibles cette
équilibre est une force de frappe capable de surpasser
la faiblesse. J'allège deux camarades de leurs fusils
et les porte jusqu’à la porte de la caserne.
Notre groupe arrive dans le temps voulu. Le
lieutenant instructeur nous accueille et nous fait part
d'une attention.
- Chaque fusils doit être rendu propre comme un neuf
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avant de le rendre à l'armurerie. Aussi longtemps
qu'un fusil n'est pas propre, aussi longtemps les
feux resteront allumé.
C'est vite fait, se dit on. Comme des bleues, nous
astiquons les fusilles en les démontant comme nous
la apprit l'instructeur sur le champ de tir. On prit à
coeur cet ordre et tant bien que mal on astique nos
fusils de parade. Vingt minutes plus tard nous les
apportons chez l'armurier. Celui ci prend un miroir
le place sous le canon, il y jette son regard et dit,
- Pas propre il y a de la poussière, refusé. Au
suivant, refusé au.......
Chaque personne est recalé nous devons tous
recommencer. Cette parodie dure plusieurs heures.
Comme des bleus ont astique de nouveau nos fusils
en les démontant chaque fois comme nous les
consignes de l'instructeur.
Je suis refoulé deux fois, je monte dans la
chambre et me met a manger et boire comme si
rien n'est. Je me chauffe de l'eau avec un petit
réchaud a gaz pour me faire un café soluble dans
une casserole. Je patiente une bonne demie heure.
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Je ne suis pas le seul, certains autres en font autant.
pour le représenter. Enfin, un fusil est accepté, ce
passage doit être le bon ? je patiente et attend.
Certains remontent dans la chambre pour
recommencer. Un nouveau nettoyage ne sert a
rien il faut attendre et ruser, jusqu'à ce que notre
armurier en a assez. Je pris la résolution de patienter
plus que de coutume pour présenter le fusil. Il est
démonté au cas où un contrôle risque de passer.
Il est minuit passé, je descend le fusil et le remet a
l'armurier. Sans le regardé il le range sur le râtelier.
Enfin on peur dormir.
le lendemain le réveille brusque d'une courte nuit
nous met en train avec le cross matinal. Après le
rassemblement on prend par a l'apprentissage du
maniement d'arme et du marcher au pas.
L'éducateur dit,
- Les fautes sur la manipulation et présentation
d'armes sont le fruit d'une sanction que moi
éducateurs vous infligent. Elles consistent de
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faire des pompes avec la main droite sous le
canon du fusil et la main gauche sur la crosse.
Pour chaque erreur ont fait 20 pompes. Cette
application est douloureuse. Il faut des dures
dans l'armée Française.
Je m'applique et je fais de mon mieux pour éviter
les pompes. L'attention à chaque ordre donné doit
être bien comprit. Sur 40 hommes 10 sont allongés
à terre en train de pomper. Le sérieux de
notre chef instructeur dénonce son fanatisme. Je
me mis à rire de ce résultat, ce qui déplaît à notre
instructeur. Comme punition, me voilà entrain de
faire non pas 20 pompes mais 40 pompes. Mon
sourire ne lui plaît ce qui me pénalise car cette
acte est une faiblesse.
Pour commencer mes pompes j'attends que les
autres terminent puis me voilà couché à terre
entrain de commencer ma punition. Mes
collègues doivent les compter, je pompe sans
m'en rendre compte.
La journée a vite passé.
Suite au 3/12
JJM
auteur Mutz Jean Jacques
A ce jour, 21 09 2019, 115 431 lecteurs.
A ce jour, 20 03 2020, 120 142 lecteurs.
A ce jour, 16 10 2020, 132 411 lecteurs.
A ce jour, 31 05 2021, 152 838 lecteurs.
A ce jour, 04 01 2022, 164 707 lecteurs.
le roman est en cour de montage des
transformations peuvent suivre. Tous est illusion
dans un roman.
le roman est en cour de montage des
transformations peuvent suivre. Tous est illusion
dans un roman.
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