LA MOUCHE PIQUE ( nouvelle 65 )
Mirage au dessus des nuages sage n 1 1 LA MOUCHE Cela fait un bon bout de temps que j'occupe, bien recouvert, ma position qui m'allonge dans mon lit ; m’endormir devient insupportable, je n'y arrive pas. Un froid de canard oblige les gens de séjourner dans le cocon de chaleur que provoque une habitation. La rudesse de l'hiver ne fait nul pardon et aucune âme humaine n'envisage un déplacement. Tout dépense d’énergie inutile ne trouve preneur. Les oiseaux ressemblent a des boules car ils gonflent leurs duvets et se cachent dans le moindre recoins des granges ou des habitations . 2 Cette bise cruelle nous encercle sans le moindre compliment. Le thermomètre frôle les moins vingt cinq, tout s'engourdie a part les chemines qui fument un épais nuage gris ou noir. Ses panaches polluants se laissent emporter par ce vent digne de cette rudesse venu du grand nord. Tout est recouverts d'un é