CHAMPION ( nouvelle n 13 )
mirage au dessus des nuages sage n 1
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CHAMPION
A quatre heures du matin que je me lève. La clarté
du jour n'est pas loin car le printemps fait sa révérence
à la nature qui le soutient. Moi , j'adore cette saison si
particulière où prime la beauté, la parure du paysage,
son élégance, la senteur qu'émettent les fleurs , le
charme de la tendresse et le bien-être du paysage.
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Je suis aussi matinal pour que ma routine habituelle
épouse un rythme ponctuel afin de ne pas manquer
mon bus qui, lui, ne pardonne aucun retard.
épouse un rythme ponctuel afin de ne pas manquer
mon bus qui, lui, ne pardonne aucun retard.
Dans ma main droite, je tiens un morceau de pain
dur car sur mon chemin je rencontre un cheval qui se
nomme ( Champion ) . L'habitude fait que certains
éléments se laissent entraîner par le magnétisme de
la ponctualité de l'horloge !
dur car sur mon chemin je rencontre un cheval qui se
nomme ( Champion ) . L'habitude fait que certains
éléments se laissent entraîner par le magnétisme de
la ponctualité de l'horloge !
Mon ami Champion possède une belle robe brune
elle recouvre la plus grande partie de son corps, une
tête robuste parsemée de traces blanches et une
crinière grise très abondante. Certains crins vont
jusqu'à lui caresser ses narines, ce qui permet de
chasser les éventuels mouches et moustiques de
toutes sortes qui tenteraient de l'importuner sans
respect .
Le pré qu'il occupe est vaste et riche en herbes
de toutes sortes mais, de là à se contenter de ce
régime ne lui suffit pas ! Il préfère ce dont je lui fais
cadeau. Notre confiance fait que ce qui vient du coeur
Par dessus le barbelé il passe sa grosse tête pour elle recouvre la plus grande partie de son corps, une
tête robuste parsemée de traces blanches et une
crinière grise très abondante. Certains crins vont
jusqu'à lui caresser ses narines, ce qui permet de
chasser les éventuels mouches et moustiques de
toutes sortes qui tenteraient de l'importuner sans
respect .
Le pré qu'il occupe est vaste et riche en herbes
de toutes sortes mais, de là à se contenter de ce
régime ne lui suffit pas ! Il préfère ce dont je lui fais
cadeau. Notre confiance fait que ce qui vient du coeur
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soit meilleur !que je peu, de mon chemin, lui donner ce morceau de
pain que je transporte avec amour dans ma main.
Il n'y a pas de langage qui puisse distraire les oreilles
de l'un comme de l'autre, de toute façon il va de soi
qu'aucun des deux ne comprend le langage de l'autre.
Ce sont mes caresses qui lui transmettent ma sérénité.
Je lui touche ses oreilles pointues qu'il fait vibrer
impérieusement. Ce contact prouve que nous
conjuguons un rituel sentimental à chacune de nos
retrouvailles.
Sur mon lieu de travail, je ne perds pas cette
référence journalière car même là, je baratine mes
collègues pour que ceux ci ne jettent pas leurs
morceaux de pain.
Je suis fier de l'amitié que me donne ce cheval et
ne cache rien de mon attachement malgré que je ne
suis pas son propriétaire.
Ce que je raconte de lui, ce sont les multiples
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anecdotes que je garde en mémoire. Certainespersonnes n'ont jamais eu la chance de rencontrer
un cheval en ville, cela est très rare de pouvoir en
croiser ; seul le passage d'un cirque peut émouvoir
leurs pensées. Je récolte à ce sujet un véritable comité
d'éloges de complaisance. Cela me fait plaisir, une
sorte de complicité entre le cheval et moi.
Au retour de mon travail, vers 15 heures, un nouveau
contact scelle le partage, par dessus la clôture, de notre
amitié.
Un après midi , alors que le temps était au beau fixe,
( Champion ) s'est permis de venir m'attendre à l'arrêt
de bus. Il a sauté pardessus la clôture, d'une hauteur
d'un mètre quarante, comme un grand chef ? Cette
présence fit rire l'ensemble des passagers. Je ne suis
pas fâche mais ne lui fit part d'aucun morceau de pain.
Ce fut une façon de le punir et cela lui a servi de leçon
car il n'a plus fait de surprise aussi imprévisible !
Un autre jour, comme de coutume je me rapproche
de la clôture, plus de cheval ? Où a il bien peu passer ?
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Une inquiétude s'empare de moi, je me mets à parler.- mais diable ! Se serait il échappé ?
Cela me trouble ! Aurait il pris la fuite ? Je continue
de faire quelques pas tout en tentant de le voir par ici,
ou bien par là. Voila que l'inconcevable trouble mon
attention : Je l'aperçois allongé sur le flanc à même
le sol ! Il est inerte comme une lourde feuille morte,
sans le moindre souffle, sans un mouvement. Il ne
gonfle plus sa poitrine et garde une immobilité parfaite,
même sa crinière et sa queue sont figées !
Mon inquiétude comble, mon intuition, serait il ? je
refuse de reconnaître le sentiment douloureux de cette
posibilité, serait il mort mon ami ( Champion)?
Je prend peur et l'appelle à plusieurs reprises. Rien
ne bouge, aucun signe de vie ! De nombreuses mouches
s'aglutine autour des ses yeux, couvrent ses narines et
ses oreilles.
Je dois prévenir le propriétaire ? Je me dirige vers
l'entrée de l'enclos qui se trouve sur mon chemin. Mes
mains tentent de l'ouvrir .
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A cet instant un hennissement ridiculise ma personneet , fait stopper impérativement ma démarche
soucieuse.
Qui aurait cru que cet animal était capable de
compréhension au point de faire cette sorte de farce !
Je suis soulagé, moi qui eu une peur bleue à la pensée
de savoir que de sa vie il ne reste rien, et plus rien, de
notre amitié.
JJM
La nouvelle est en cour de montage, des modifications
peuvent suivre. Auteur Jean Jacques Mutz écrivain
amateur.
auteur Jean Jacques Mutz.
écrit le 20 02 2010, remis a jour le 26 12 2019.
A ce jour, 26 12 2019, 118 813 lecteurs.
écrit le 20 02 2010, remis a jour le 26 12 2019.
A ce jour, 26 12 2019, 118 813 lecteurs.
A ce jour, 07 01 2024, 191 183 lecteurs.
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