LA CORBEILLE DE LA SLOVÉNIE (nouvelle 31 )
Mirage au dessus des nuages sage n 1
.LA CORBEILLE
Un ruisseau reste libre quant rien ne le
guide vers une destination contradictoire.
Le soleil frôle le zénith et les grillons
vocalisent leurs sentiments dans une
sérénade de compliments. Notre marche
devient fatigante car cette chaleur se
réverbère sur les grosses pierres de marbre
rose, fardé de filaments noir.
pour réchauffer leur peau froide aux
bienfaisant rayons de soleil. Les serpents
se lézardent sur des plates bandes brûlante
des rochers qui jalonnent sur notre chemin.
Cette chaleur sereine provoque une vague
dégourdissement .
Le but que nous suivons est intentionnelle
par la découverte de cette île de la
Yougoslavie. Au nombre de quatre, le fruit
de notre courage n'a pas de démérite. Dans
le village où nous passons nos vacances,
toutes les fenêtres sont clos. Une sieste
évoque l'absence de tous les habitants.
Les figues mûrissent et leur feuilles
forment une étendu d'ombre agréable
sur les tables.
La population se laisse entraîner par une
léthargie qui impose la sieste. Cette chaleur
nous impressionne pas car notre
indigne a la marche.
Il doit être 15 heures , personne ne vient
mélanger nos pas . Notre gourde sonne le
creux et aucune source d'eau ne coule. On
presse le pas pour retrouver la fraîcheur de
notre chambre a l’hôtel.
Devant nous, un vieille homme se déplace
avec lenteur en prenant appuis sur une
canne. Ce tuteur l'équilibre mais frêne son
déplacement. Notre politesse fait vibrer
quelques mots dans notre langue maternelle.
- Bonjour Monsieur.
Ne point récolter de réponse ne nous
surprend pas car dans ce pays totalitaire,
personne n'exprime de sympathie envers son
voisinage. Les vacanciers sont des curieux
et leur richesse perdent d'égarer son temps .
Chaque Habitant germe une résille de
méfiance envers nous autre en créant un
- Bonjour mes Dames et Messieurs .
Cette réponse nous surprend ? Un autre
Français sur cette île de la mer Adriatique ?
- Êtes vous Français Monsieur ?
- Non Monsieur, je suis un Yougoslave
de la Slovénie
- Vous avez beaucoup de mérite car
votre Français me flatte
- Je vous remercie de votre flatterie et
rencontre dans votre politesse la marque
de votre sagesse.
- Cela vas de paire pour vous Monsieur,
vous savez que c'est par la flatterie que
démarre le bon crue d'une conversation
révélatrice.
- La révélation ne dépend que du dialogue
que nous allons entamer, je crois que
votre curiosité est comblé par ce beau
paysage qui nargue votre séjour.
dépend de ce que veut bien apprendre
l'individu. Pour l'instant j'ai visité des
petites entreprises de confection qui
me paressent rudimentaire et différente
des nôtres. Celle ou celui qui produit la
matière première gagne plus que celle ou
celui qui occupe un poste dans un
bureau entouré de paperasserie. En
France c'est le contraire, celui qui se
dépense physiquement n'a pas de
rémunération équitable pour son effort.
Par contre celle ou celui qui verbalises
intellectuellement la conception du produit
gagne jusqu'au double voir le triple du
salaire de l'ouvrier producteur.
La lenteur de son pas me distance de
mes compagnons. Ma femme me fait signe
de la rejoindre, je contre signe et continue
de discuter avec cette homme. Allons nous
Sa timide progression lui donne du
mouron. Il halte son pas pour prendre place
sur un énorme rocher qui surplombe une
vaste colline. Notre vue s'égare vers
l’immensité d'une mer bleuté et huileuse.
La verdure environnante se compose de
figuiers, d’oliviers, d'amandiers plus que
centenaire. Ils poussent sauvage entre les
rocailles d'une blancheur incontestable.
De nombreux moutons, libre comme le vent,
s'épanouissent autour de nous. Ils paissent
une herbe invisible a nos yeux. Des oiseaux
tout jaune, de la taille d'une grive, tente de
s’approprier une éventuelle proie de cette
terre sablonneuse.
Une pétarade mécanique tapote sur l'étendu
de cette mer calme, comme un moteur diesel
a un piston.
Je guide ma recherche et découvre au loin,
vient de dénoncer sa venu. De nombreux
récifs l'obligent d’être attentif. Il les contourne
adresse et respect dans un savoir faire plus
que parfait .
Le tapotement du moteur se rapproche,
plus personne ne parle. Il se trouve encore
loin, ce petit navire mais la mer porte chaque
bruit tel un souverain dénonciateur. Un vide
d'expression s’impose. Les murs ont des
oreilles que la mer porte a merveille.
Le vieillard me fait des signes de ne rien
dire, comme ci une maladie contagieuse
emporte notre conversation vers ce bateau
chargé a ras bord de sable.
Ce petit navire flotte avec justesse sur
cette eau claire. Entre le pond et l'eau il n'y
a place que pour une petit main d'enfant.
En faisant circuler mon regard, j’aperçois
un vieux véhicule de l'armée Américaine,
mondiale, un GMC sans roue. Il est calé
sur des socles en béton.
Le monsieur au grand age me dit que
cette mécanisme consiste de moudre les
caillasses en du sable utile pour la
construction. Un tapis roulant permet de
charger un éventuelle bateau. Cette
exploitation est livrée a l'abandon, je
pense ?
Des mouettes suivent le petit navire
dans un tintamarre brillant. Leurs
comportements se traduit par des
plongeons surprenant, derrière les
vagues du petit navire. Autour de nous
de grands lézards se permettent de sucer
le cuir de nos chaussures de marche.
Le bateau disparaît derrière une haute
falaise blanche pour ne laisser qu'un sillage
de petite vaguelettes impondérable devant
vierge de tout soupçon.
Le vieille homme reste muet par politesse,
pour que renaît de nouveau ce silence de
velours. Nos sentiments se sont égaré
quelque part, entre le ciel et la mer, entre le
regard de nos pensées et la beauté de notre
liberté. Je me rapproche d'un figuier pour en
cueillir quelques fruits mure, qui, après les
avoir tâté glissent sur mon palais .
J'apprécie cette lassitude comme le
charme de ma béatitude qui vernit a volonté
le savoir de la loyauté.
- Êtes vous a la retraite Monsieur ?
- Qui cela fait déjà cinq années que le
temps du travail n'est plus présent.
L'on prêtant que la retraite est la
dernière porte de sortie et que dans
cette branche la l'on ressent le plus de
mortalité . Vous ne le pensez pas vous ?
chance d'avoir un accident mortelle.
- Mais que ce passe t'il dans ce cas pour
vous en France ?
- L' accident de travail entre dans un statu
particulier et une caisse attiré. Son chef
d’entreprise risque une forte amande
parfois même de l'emprisonnement.
Une enquête définie la responsabilité de
l'un ou de l'autre, ci l’accidenté a
consommé de l'alcool il est responsable
a part entière. Et chez vous comment
cela se passe ?
- Nous avons la même conception mais
la caisse c'est l'état et l'état ne laisse pas
passer cela comme étant un banal
accident, le chef de l'équipe risque aussi
une condamnation. Il arrive très souvent
que la victime doit prendre en charge
toute sa responsabilité ce qui le prive de
reconnu responsable.
J'écoute sa confession avec ristourne et,
- Vous savez Monsieur , ce n'est pas
seulement dans votre pays que cette
théorie existe. Chez nous aussi la
chasse est ouverte aux accidents de
travail. Mais, vous qu'avez vous fait
comme métier dans votre passage active ?
- J'annonçais la pluie et le beau temps à
la radio de Zagreb, je suis un menteur
souvent je prévoyais ce qu'il ne fallait
prévoir.
- Vous avez fait cela durant combien de
temps ?
- Depuis la fin de la seconde guerre
mondiale jusqu’à la porte de ma retraite.
Un moment de silence plane autour de
nous ; on est pensif pour lézarder vers une
convergence commune. Le vide se mut
tracé indécis.
A l’horizon le ciel épouse le bleu de la
méditerranée. Aucun vent ne joue avec la
moindre brindille , la plus petite paille de
blé ressemble aux les fin cheveux grisâtre
de ce vieille homme.
Je pense que mes compagnons sont
parvenu sur les quais du petit port du
village. L’importance de leur avance nous
eut éloigné de plusieurs kilométriques. Le
vieille homme reprend sa canne pour s'y
appuyer et retrouve l'aisance de sa sûreté.
Nous continuons notre avancé avec fierté
et satisfaction. Au bout de trois cent mètres,
le vieillard atténua son pas puis me prédit
d'une triste voix,
- La tristesse de ce pays guidera notre
avenir vers un but incertain. L'argent
perdra de sa valeur car l'onde d'une
multitude de controverses. Le goût de
l'activité salariale ne répondra a celui
du juste prix. Je me permet de faire
une comparaison avec ma rente et
celui de la valeur de l'argent Allemand.
Je peux me rendre compte que je ne
possède qu'a peine trois cents DM
par mois . Je ne suis pas a plaindre
mais je remarque que nos Dinars
s'envolent en friche a telle point que
l'histoire que je vais vous rapporter
représente la défaite de mon pays.
Dans une famille riche de trois
enfants ou le couple travaille, une
maladie vient perturber la situations
familiale. La mère doit être hospitalisé
suite a une maladie grave. Le transport
est hors de prix ; la famille décide de
s'y rendre a pied. La femme eut préparé
pour sa personne et, une corbeille pour
y rancher la somme de Dinars
nécessaire pour payer certaines
obligations a l’hôpital. La corbeille est
remplit a ras bord comme le bateau que
nous venons de voir. Le risque de
débordement peut faire outrage; ils
recouvrent leur valoir d'un vulgaire tissus
blanc de peur que cette richesse s'envole.
Chemin faisant, l'homme porte la lourde
valise et la femme s'encombre d'une l
légère corbeille, remplit de Dinars en
papier. La longue route provoque une
fatigue incontournable dû a la la malade.
La jeune femme peine avec ses douleurs.
Il faut reconnaître que de transporter une
corbeille aussi encombrante n'est pas de
toute facilité.
Elle implore son mari de l'aider a marcher.
encombrante sur le bas coté de cette route
national. Il fut convenu que ce sera plus
tard que le mari reviendra la récupérer.
La santé de sa femme vaux plus que
tous l'or de ce monde. Deux heures ont
passé , la femme a pris place dans une
chambre d’hôpital. Son mari retourne a
la fameuse corbeille. Il pense ne plus
trouver la corbeille le ballot et ses
Dinars. La corbeille a disparu et le
ballot aussi quant au Dinars ils sont
éparpillé, il suffit de les ramasser.
La moral de cette histoire c'est que les
Dinars n'ont d' importance la corbeille en
valait bien plus.
Le vieille homme me regarde d'un air
triomphateur car il vient de me soudoyer
des arguments qui priment la loyauté de
mon attention. Telle une arpette de
l’accompagner sur son chemin en me
taisant par respect . Ses lèvres font
renaître des sentiments rebelles gardé
en sourdine durant de nombreuses
années. Il continu son récit dans une
complainte ressemblant a un verdict abrogé.
- Un soir de fête, après avoir ingurgité de
l'alcool de figues, plus que de coutume,
notre famille se laisse emporter vers
des expressions exprimé dans notre
langue Slovène, celle de nos ancêtres.
Personne du groupe ne s'est méfié de
l'autre et notre joie vibre comme une
allégresse digne d'un pays libre de toute
expression. La fleur de la liberté illumine
notre soirée. Pour nous aucune couleur
n'égare des interdictions qui prime la
répression. Notre fête se termine tôt
au petit matin , a la levé du jour. C'est
sommeil pour faire par la suite un tour
a l'église. Après vingt minutes ma femme
me réveille. Son visage médusé me
choque. Deux hommes de forte corpulence
de la police, l'accompagne. Je me lève
avec hâte et incertitude . Pas vaillant sur
mes pieds la police m'attache mes mains
dans le dos et me dirige vers un véhicule
militaire. Mes pensées se brouillent , je
ne sais quel peut être le sujet de mon
arrestation ? Je porte un fardeau qui me
donne du mourons, mais lequel ? Mon
transport se termine dans la mairie du
village, la, ils rédigent des lignes de
rapports insensées. Je suis inculpé
d'avoir prononcé des blagues dans
notre langue maternel, celui de la
Slovénie ? Je viens de commettre
une infraction qui humilie la langue
sa puissance par une condamnation
qui consiste de boire un litre d'huile de
foie de morue. Mon estomac fait volte
face et durant dix journées désabonner,
je n'arrive a me retenir. Cette réaction fut
très humiliante.
L'on se rapproche du village et le vieille
homme épouse un silence dénonciateur. Je
l'eus salué avec respect, dans mon coeur
un sentiment de satisfaction pour son
histoire. Ma réflectivité sur la liberté
d'expression de mon pays reste vierge de
prédiction. Un vide comble notre différence
le vieille homme a eut le courage de me
le raconter cette belles histoires.
Le manque de liberté d'expression dans
certains pays reste actuelle.
JJM
Nouvelle en cour de construction des
changements peuvent suivre.
Auteur Jean Jacques Mutz écrivain
amateur.
Ecrit le 19 10 2010, remis a jour le 14 09 2019
A ce jour, 14 09 2019, 115 172 lecteurs.
1
.LA CORBEILLE
Un ruisseau reste libre quant rien ne le
guide vers une destination contradictoire.
Le soleil frôle le zénith et les grillons
vocalisent leurs sentiments dans une
sérénade de compliments. Notre marche
devient fatigante car cette chaleur se
réverbère sur les grosses pierres de marbre
rose, fardé de filaments noir.
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Les lézards profitent de cette aubainepour réchauffer leur peau froide aux
bienfaisant rayons de soleil. Les serpents
se lézardent sur des plates bandes brûlante
des rochers qui jalonnent sur notre chemin.
Cette chaleur sereine provoque une vague
dégourdissement .
Le but que nous suivons est intentionnelle
par la découverte de cette île de la
Yougoslavie. Au nombre de quatre, le fruit
de notre courage n'a pas de démérite. Dans
le village où nous passons nos vacances,
toutes les fenêtres sont clos. Une sieste
évoque l'absence de tous les habitants.
Les figues mûrissent et leur feuilles
forment une étendu d'ombre agréable
sur les tables.
La population se laisse entraîner par une
léthargie qui impose la sieste. Cette chaleur
nous impressionne pas car notre
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inconscience cogite une responsabilitéindigne a la marche.
Il doit être 15 heures , personne ne vient
mélanger nos pas . Notre gourde sonne le
creux et aucune source d'eau ne coule. On
presse le pas pour retrouver la fraîcheur de
notre chambre a l’hôtel.
Devant nous, un vieille homme se déplace
avec lenteur en prenant appuis sur une
canne. Ce tuteur l'équilibre mais frêne son
déplacement. Notre politesse fait vibrer
quelques mots dans notre langue maternelle.
- Bonjour Monsieur.
Ne point récolter de réponse ne nous
surprend pas car dans ce pays totalitaire,
personne n'exprime de sympathie envers son
voisinage. Les vacanciers sont des curieux
et leur richesse perdent d'égarer son temps .
Chaque Habitant germe une résille de
méfiance envers nous autre en créant un
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vide d'expression.- Bonjour mes Dames et Messieurs .
Cette réponse nous surprend ? Un autre
Français sur cette île de la mer Adriatique ?
- Êtes vous Français Monsieur ?
- Non Monsieur, je suis un Yougoslave
de la Slovénie
- Vous avez beaucoup de mérite car
votre Français me flatte
- Je vous remercie de votre flatterie et
rencontre dans votre politesse la marque
de votre sagesse.
- Cela vas de paire pour vous Monsieur,
vous savez que c'est par la flatterie que
démarre le bon crue d'une conversation
révélatrice.
- La révélation ne dépend que du dialogue
que nous allons entamer, je crois que
votre curiosité est comblé par ce beau
paysage qui nargue votre séjour.
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- Effectivement, monsieur, l'instructiondépend de ce que veut bien apprendre
l'individu. Pour l'instant j'ai visité des
petites entreprises de confection qui
me paressent rudimentaire et différente
des nôtres. Celle ou celui qui produit la
matière première gagne plus que celle ou
celui qui occupe un poste dans un
bureau entouré de paperasserie. En
France c'est le contraire, celui qui se
dépense physiquement n'a pas de
rémunération équitable pour son effort.
Par contre celle ou celui qui verbalises
intellectuellement la conception du produit
gagne jusqu'au double voir le triple du
salaire de l'ouvrier producteur.
La lenteur de son pas me distance de
mes compagnons. Ma femme me fait signe
de la rejoindre, je contre signe et continue
de discuter avec cette homme. Allons nous
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refaire le monde ?Sa timide progression lui donne du
mouron. Il halte son pas pour prendre place
sur un énorme rocher qui surplombe une
vaste colline. Notre vue s'égare vers
l’immensité d'une mer bleuté et huileuse.
La verdure environnante se compose de
figuiers, d’oliviers, d'amandiers plus que
centenaire. Ils poussent sauvage entre les
rocailles d'une blancheur incontestable.
De nombreux moutons, libre comme le vent,
s'épanouissent autour de nous. Ils paissent
une herbe invisible a nos yeux. Des oiseaux
tout jaune, de la taille d'une grive, tente de
s’approprier une éventuelle proie de cette
terre sablonneuse.
Une pétarade mécanique tapote sur l'étendu
de cette mer calme, comme un moteur diesel
a un piston.
Je guide ma recherche et découvre au loin,
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un petit navire de commerce . Repéré, ilvient de dénoncer sa venu. De nombreux
récifs l'obligent d’être attentif. Il les contourne
adresse et respect dans un savoir faire plus
que parfait .
Le tapotement du moteur se rapproche,
plus personne ne parle. Il se trouve encore
loin, ce petit navire mais la mer porte chaque
bruit tel un souverain dénonciateur. Un vide
d'expression s’impose. Les murs ont des
oreilles que la mer porte a merveille.
Le vieillard me fait des signes de ne rien
dire, comme ci une maladie contagieuse
emporte notre conversation vers ce bateau
chargé a ras bord de sable.
Ce petit navire flotte avec justesse sur
cette eau claire. Entre le pond et l'eau il n'y
a place que pour une petit main d'enfant.
En faisant circuler mon regard, j’aperçois
un vieux véhicule de l'armée Américaine,
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rouillé. Un vestige de la dernière guerremondiale, un GMC sans roue. Il est calé
sur des socles en béton.
Le monsieur au grand age me dit que
cette mécanisme consiste de moudre les
caillasses en du sable utile pour la
construction. Un tapis roulant permet de
charger un éventuelle bateau. Cette
exploitation est livrée a l'abandon, je
pense ?
Des mouettes suivent le petit navire
dans un tintamarre brillant. Leurs
comportements se traduit par des
plongeons surprenant, derrière les
vagues du petit navire. Autour de nous
de grands lézards se permettent de sucer
le cuir de nos chaussures de marche.
Le bateau disparaît derrière une haute
falaise blanche pour ne laisser qu'un sillage
de petite vaguelettes impondérable devant
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l’immensité de cette étendu bleuté etvierge de tout soupçon.
Le vieille homme reste muet par politesse,
pour que renaît de nouveau ce silence de
velours. Nos sentiments se sont égaré
quelque part, entre le ciel et la mer, entre le
regard de nos pensées et la beauté de notre
liberté. Je me rapproche d'un figuier pour en
cueillir quelques fruits mure, qui, après les
avoir tâté glissent sur mon palais .
J'apprécie cette lassitude comme le
charme de ma béatitude qui vernit a volonté
le savoir de la loyauté.
- Êtes vous a la retraite Monsieur ?
- Qui cela fait déjà cinq années que le
temps du travail n'est plus présent.
L'on prêtant que la retraite est la
dernière porte de sortie et que dans
cette branche la l'on ressent le plus de
mortalité . Vous ne le pensez pas vous ?
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- Lorsque l'on travaille il y aussi de fortechance d'avoir un accident mortelle.
- Mais que ce passe t'il dans ce cas pour
vous en France ?
- L' accident de travail entre dans un statu
particulier et une caisse attiré. Son chef
d’entreprise risque une forte amande
parfois même de l'emprisonnement.
Une enquête définie la responsabilité de
l'un ou de l'autre, ci l’accidenté a
consommé de l'alcool il est responsable
a part entière. Et chez vous comment
cela se passe ?
- Nous avons la même conception mais
la caisse c'est l'état et l'état ne laisse pas
passer cela comme étant un banal
accident, le chef de l'équipe risque aussi
une condamnation. Il arrive très souvent
que la victime doit prendre en charge
toute sa responsabilité ce qui le prive de
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toute indemnisation d’invalidité s'il etreconnu responsable.
J'écoute sa confession avec ristourne et,
- Vous savez Monsieur , ce n'est pas
seulement dans votre pays que cette
théorie existe. Chez nous aussi la
chasse est ouverte aux accidents de
travail. Mais, vous qu'avez vous fait
comme métier dans votre passage active ?
- J'annonçais la pluie et le beau temps à
la radio de Zagreb, je suis un menteur
souvent je prévoyais ce qu'il ne fallait
prévoir.
- Vous avez fait cela durant combien de
temps ?
- Depuis la fin de la seconde guerre
mondiale jusqu’à la porte de ma retraite.
Un moment de silence plane autour de
nous ; on est pensif pour lézarder vers une
convergence commune. Le vide se mut
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avec nos âmes et nos réactions suivent untracé indécis.
A l’horizon le ciel épouse le bleu de la
méditerranée. Aucun vent ne joue avec la
moindre brindille , la plus petite paille de
blé ressemble aux les fin cheveux grisâtre
de ce vieille homme.
Je pense que mes compagnons sont
parvenu sur les quais du petit port du
village. L’importance de leur avance nous
eut éloigné de plusieurs kilométriques. Le
vieille homme reprend sa canne pour s'y
appuyer et retrouve l'aisance de sa sûreté.
Nous continuons notre avancé avec fierté
et satisfaction. Au bout de trois cent mètres,
le vieillard atténua son pas puis me prédit
d'une triste voix,
- La tristesse de ce pays guidera notre
avenir vers un but incertain. L'argent
perdra de sa valeur car l'onde d'une
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doctrine contradictoire fermente unemultitude de controverses. Le goût de
l'activité salariale ne répondra a celui
du juste prix. Je me permet de faire
une comparaison avec ma rente et
celui de la valeur de l'argent Allemand.
Je peux me rendre compte que je ne
possède qu'a peine trois cents DM
par mois . Je ne suis pas a plaindre
mais je remarque que nos Dinars
s'envolent en friche a telle point que
l'histoire que je vais vous rapporter
représente la défaite de mon pays.
Dans une famille riche de trois
enfants ou le couple travaille, une
maladie vient perturber la situations
familiale. La mère doit être hospitalisé
suite a une maladie grave. Le transport
est hors de prix ; la famille décide de
s'y rendre a pied. La femme eut préparé
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une valise de vêtements, très lourdepour sa personne et, une corbeille pour
y rancher la somme de Dinars
nécessaire pour payer certaines
obligations a l’hôpital. La corbeille est
remplit a ras bord comme le bateau que
nous venons de voir. Le risque de
débordement peut faire outrage; ils
recouvrent leur valoir d'un vulgaire tissus
blanc de peur que cette richesse s'envole.
Chemin faisant, l'homme porte la lourde
valise et la femme s'encombre d'une l
légère corbeille, remplit de Dinars en
papier. La longue route provoque une
fatigue incontournable dû a la la malade.
La jeune femme peine avec ses douleurs.
Il faut reconnaître que de transporter une
corbeille aussi encombrante n'est pas de
toute facilité.
Elle implore son mari de l'aider a marcher.
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Ils abandonnent cette corbeille aussiencombrante sur le bas coté de cette route
national. Il fut convenu que ce sera plus
tard que le mari reviendra la récupérer.
La santé de sa femme vaux plus que
tous l'or de ce monde. Deux heures ont
passé , la femme a pris place dans une
chambre d’hôpital. Son mari retourne a
la fameuse corbeille. Il pense ne plus
trouver la corbeille le ballot et ses
Dinars. La corbeille a disparu et le
ballot aussi quant au Dinars ils sont
éparpillé, il suffit de les ramasser.
La moral de cette histoire c'est que les
Dinars n'ont d' importance la corbeille en
valait bien plus.
Le vieille homme me regarde d'un air
triomphateur car il vient de me soudoyer
des arguments qui priment la loyauté de
mon attention. Telle une arpette de
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couture, sans fil a coudre, je continu del’accompagner sur son chemin en me
taisant par respect . Ses lèvres font
renaître des sentiments rebelles gardé
en sourdine durant de nombreuses
années. Il continu son récit dans une
complainte ressemblant a un verdict abrogé.
- Un soir de fête, après avoir ingurgité de
l'alcool de figues, plus que de coutume,
notre famille se laisse emporter vers
des expressions exprimé dans notre
langue Slovène, celle de nos ancêtres.
Personne du groupe ne s'est méfié de
l'autre et notre joie vibre comme une
allégresse digne d'un pays libre de toute
expression. La fleur de la liberté illumine
notre soirée. Pour nous aucune couleur
n'égare des interdictions qui prime la
répression. Notre fête se termine tôt
au petit matin , a la levé du jour. C'est
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dimanche et il me faut un peu desommeil pour faire par la suite un tour
a l'église. Après vingt minutes ma femme
me réveille. Son visage médusé me
choque. Deux hommes de forte corpulence
de la police, l'accompagne. Je me lève
avec hâte et incertitude . Pas vaillant sur
mes pieds la police m'attache mes mains
dans le dos et me dirige vers un véhicule
militaire. Mes pensées se brouillent , je
ne sais quel peut être le sujet de mon
arrestation ? Je porte un fardeau qui me
donne du mourons, mais lequel ? Mon
transport se termine dans la mairie du
village, la, ils rédigent des lignes de
rapports insensées. Je suis inculpé
d'avoir prononcé des blagues dans
notre langue maternel, celui de la
Slovénie ? Je viens de commettre
une infraction qui humilie la langue
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Yougoslave ? L’intolérance a fait vibrersa puissance par une condamnation
qui consiste de boire un litre d'huile de
foie de morue. Mon estomac fait volte
face et durant dix journées désabonner,
je n'arrive a me retenir. Cette réaction fut
très humiliante.
L'on se rapproche du village et le vieille
homme épouse un silence dénonciateur. Je
l'eus salué avec respect, dans mon coeur
un sentiment de satisfaction pour son
histoire. Ma réflectivité sur la liberté
d'expression de mon pays reste vierge de
prédiction. Un vide comble notre différence
le vieille homme a eut le courage de me
le raconter cette belles histoires.
Le manque de liberté d'expression dans
certains pays reste actuelle.
JJM
Nouvelle en cour de construction des
changements peuvent suivre.
Auteur Jean Jacques Mutz écrivain
amateur.
Ecrit le 19 10 2010, remis a jour le 14 09 2019
A ce jour, 14 09 2019, 115 172 lecteurs.
A ce jour, 02 05 2021, 149 649 lecteurs.
A ce jour, 06 03 2022, 168 008 lecteurs.
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