JALOUSIE ( nouvelle n 4 )
mirage au dessus des nuages sage n 1
sur la seconde marche. Son regard se promène à
droite, puis à gauche et parfois en l' air.
Ses mouvements se font avec une rigueur attentive,
car sur sa tête il possède une chevelure faite de files
synthétique...
De son regard objectif il regarde passer le monde
qui se déplace soit en voiture, soit à pied, en avion
ou à vélo, en bus ou en moto.
Je trouve sa philosophie pleine de fantaisie : C'est
là sa seule passion, observer les autres.
Dans son obsession il n' est pas seul car un petit
caniche blanc l' accompagne avec béatitude.
immobile, semblable à une sculpture. Lorsque la pluie
se manifeste, ils restent fidèle à leur poste mais, monte
sur la troisième marche.
Quant l' hiver arrive avec sa froidure et que la
neige prend la couleur de la pollution des véhicules
de passage, ils changent de place pour se mettre a
l’abri. Ils occupent alors la fenêtre du réez de chaussée
qui reste ouverte. Là, il pose ces coudes sur le rebord
et son inséparable compagnon le caniche blancs se
place a ces cotées.
Je tente d' analyser ses pensées, il en résulte la
solution suivante : Il doit connaître l'horaire du
temps de passage entre tel ou tel voyageur, son
retard et chaque signe différant des autres jours.
Certainement qu'il se dit " Cette voiture rouge a du
retard, cette auto blanche a de l' avance , ce camion
ne passe pas souvent par ici, quant a ce piéton, il
est poli comme à chaque rencontre. "
Cela fait des années que je dois m' arrêter à ce
croisement-là, chaque fois je l' observe. Ne ressent-il
pas de la monotonie a force d' observer les mêmes
mouvement ?
de bord pour me rendre compte que j' ai 20 minutes
de retard, ou encore vingt minutes d' avance.
Malgré cette irrégularité, ils restent fidèle et
occupent le même emplacement, comme des statues
de bois !
Cette rencontre journalière perpétuelle me donne une
idée, et ci je sortirais de ma voiture pour faire un brin de
gosette ?
Je manque de courage et reporte mon intention
d'entamer un dialogue. Je suis envoûté par l' habitude
et le respect du temps.
Lui et son chien ne sens fond pas , ils restent là,
comme pour prédire la bonne foi. Ils représentent les
témoins du passage journalier de la circulation de ce
croisement.
Dans le prolongement de son habitation, qui compte
dix maisons d' un étage , trois d' entre elles
disparaissent sous le travaille de deux grosse pelles
mécaniques. Malgré ce chamboulement, ils gardent
leurs habitudes.
Les maisons des alentour se vident de leurs
habitations, leur vétusté devient trop criante.
Une nouvelle construction prend forme. Le
modernisme apporte dans ses bras le confort, le luxe
et le bon choix. Le restant des maisons semble ridicule
devant ce modernisme alléchant.
reprends ma route par ce carrefour habituel.
L' homme "Sculpture" et son chien ne s' y trouvent
plus !
Ce manque de repère bouleverse mes habitudes !
Je passe plusieurs fois , aucun indice sur sa
disparition ? Seraient ils parti ?, ou décédé ou bien
malade dans un hôpital ?
Je m’inquiète sur leur sort .
Au quatrième jour , renonçant à mes propre
habitudes, je porte toute mon attention sur le bâtiment
neuf. Ma nouvelle manie m' apporte un profond
réconfort, car je remarque que l' homme statue a
emménagée dans ce bâtiment neuf ! Il se trouve au
premier étage sur un petit balcon en train de guetter
les allées et venues des voitures, des motos, des avions,
des piétons et des vélos...
Je regarde son visage où prime la fierté d' une victoire,
celle d' avoir eu le courage de changer ses habitudes.
Ce constat me fait éprouver une certaine jalousie, lui a
su changer de situation, ce qui n' est pas mon cas...
Ma jalousie est pourtant mal venue car moi aussi, je
lui ai causé du souci : Chaque année, je me suis acheté
une certaine victoire !
1
Jalousie
Ce personnage est assis devant sa porte cochère,sur la seconde marche. Son regard se promène à
droite, puis à gauche et parfois en l' air.
Ses mouvements se font avec une rigueur attentive,
car sur sa tête il possède une chevelure faite de files
synthétique...
De son regard objectif il regarde passer le monde
qui se déplace soit en voiture, soit à pied, en avion
ou à vélo, en bus ou en moto.
Je trouve sa philosophie pleine de fantaisie : C'est
là sa seule passion, observer les autres.
Dans son obsession il n' est pas seul car un petit
caniche blanc l' accompagne avec béatitude.
2
L' accompagner est le juste mot car lui aussi resteimmobile, semblable à une sculpture. Lorsque la pluie
se manifeste, ils restent fidèle à leur poste mais, monte
sur la troisième marche.
Quant l' hiver arrive avec sa froidure et que la
neige prend la couleur de la pollution des véhicules
de passage, ils changent de place pour se mettre a
l’abri. Ils occupent alors la fenêtre du réez de chaussée
qui reste ouverte. Là, il pose ces coudes sur le rebord
et son inséparable compagnon le caniche blancs se
place a ces cotées.
Je tente d' analyser ses pensées, il en résulte la
solution suivante : Il doit connaître l'horaire du
temps de passage entre tel ou tel voyageur, son
retard et chaque signe différant des autres jours.
Certainement qu'il se dit " Cette voiture rouge a du
retard, cette auto blanche a de l' avance , ce camion
ne passe pas souvent par ici, quant a ce piéton, il
est poli comme à chaque rencontre. "
Cela fait des années que je dois m' arrêter à ce
croisement-là, chaque fois je l' observe. Ne ressent-il
pas de la monotonie a force d' observer les mêmes
mouvement ?
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Il m'arrive de regarder sur la montre du tableaude bord pour me rendre compte que j' ai 20 minutes
de retard, ou encore vingt minutes d' avance.
Malgré cette irrégularité, ils restent fidèle et
occupent le même emplacement, comme des statues
de bois !
Cette rencontre journalière perpétuelle me donne une
idée, et ci je sortirais de ma voiture pour faire un brin de
gosette ?
Je manque de courage et reporte mon intention
d'entamer un dialogue. Je suis envoûté par l' habitude
et le respect du temps.
Lui et son chien ne sens fond pas , ils restent là,
comme pour prédire la bonne foi. Ils représentent les
témoins du passage journalier de la circulation de ce
croisement.
Dans le prolongement de son habitation, qui compte
dix maisons d' un étage , trois d' entre elles
disparaissent sous le travaille de deux grosse pelles
mécaniques. Malgré ce chamboulement, ils gardent
leurs habitudes.
Les maisons des alentour se vident de leurs
habitations, leur vétusté devient trop criante.
Une nouvelle construction prend forme. Le
modernisme apporte dans ses bras le confort, le luxe
et le bon choix. Le restant des maisons semble ridicule
devant ce modernisme alléchant.
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Je tombe malade pour quelques semaines, puis jereprends ma route par ce carrefour habituel.
L' homme "Sculpture" et son chien ne s' y trouvent
plus !
Ce manque de repère bouleverse mes habitudes !
Je passe plusieurs fois , aucun indice sur sa
disparition ? Seraient ils parti ?, ou décédé ou bien
malade dans un hôpital ?
Je m’inquiète sur leur sort .
Au quatrième jour , renonçant à mes propre
habitudes, je porte toute mon attention sur le bâtiment
neuf. Ma nouvelle manie m' apporte un profond
réconfort, car je remarque que l' homme statue a
emménagée dans ce bâtiment neuf ! Il se trouve au
premier étage sur un petit balcon en train de guetter
les allées et venues des voitures, des motos, des avions,
des piétons et des vélos...
Je regarde son visage où prime la fierté d' une victoire,
celle d' avoir eu le courage de changer ses habitudes.
Ce constat me fait éprouver une certaine jalousie, lui a
su changer de situation, ce qui n' est pas mon cas...
Ma jalousie est pourtant mal venue car moi aussi, je
lui ai causé du souci : Chaque année, je me suis acheté
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une nouvelle voiture, donc moi aussi je devrais exprimerune certaine victoire !
JJM
La nouvelle est en cour de montage, des changements
peuvent suivre.
Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur.
écrit le 08 12 2008 remis a jour le 21 07 2019.
A ce jour 21 07 2019, 113 781 lecteurs.
Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur.
écrit le 08 12 2008 remis a jour le 21 07 2019.
A ce jour 21 07 2019, 113 781 lecteurs.
A ce jour, 25 02 2021, 143 864 lecteurs.
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