CACHETTE ( nouvelle 51 )
Mirage au dessus des nuages sage n 1
Sans ouvrier maçon, il n'y aurait de cathédrales.
- Que travail ton père , Joseph ?
- Je ne sais pas, il rentre tard le soir et nous
quitte très tôt le matin !
L'enfant un peu anxieux, n'est point rassuré
sur ce questionnaire que lui pose une assistance
sociale. Bien trots curieuse cette employé de la
société qui se trouve ici pour s'instruire sur le bien
être de certains élèves ; mais pourquoi se prête
telle a le questionner ?
Joseph, timide, ne convoite d'expression
personnel. Il garde dans le secret de son âme
une trace profonde, celle de la misère qui
conjugue le malheur.
questionnaire résume le signe d'une souffrance
intérieure qu'il cache sous un sourire habituel ,
qu' impose l'apparence d'une valeur artificielle.
Ses parents lui ont fait comprendre que ce qui
se passe en famille résume un secret car s'il est
banni, leur bonheur fondera comme une pluie
tombé du ciel. Les victimes ont l'habitude de
subir , elle ne demandent d'aide de personne.
Joseph ne se lasse de son destin car il se dit
que sa vie est un beau refrain qui se fertilise en
faisans son chemin. Ses vêtements sont vétuste
et ses chaussures écorchées sont usés et percé,
quant le ciel pleure, ses pieds ont un excédant
d'humidité. Il a beau rafistoler les trous avec du
carton ,rien ni fait, il a droit a cette humidité
froide.
Sur son visage des traces de salissures le
marque et dans ses cheveux a la coupe difforme
des brins de pailles et de terre s'y égarent. Ses
odeur épouse celle d'une bête sauvage. Ses dents
jaunissant sont dentelées comme une scie
difforme.
Sa présence en classe équivaux a celle de son
absence , une journée sur deux, et aucune note
d'excuse ne clarifie cette instabilité.
La maîtresse de son école ne dévoile de
préférence envers d'autre élèves, pour elle tous
les enfants ont droit a l'éducation. Ce sont les
démarches de cette institutrice qui ont fait venir
l’assistance sociale. La maîtresse le questionne,
- Joseph, aimes tu venir en classe ?
- Oui madame la maîtresse, j'adore l’école et
jouer avec mes camarades.
- Ton absence régulière m'oblige de connaître
la raison de ton irrégularité. Dis moi quel
peut être le chagrin a qui tu attribues cette
moisson d’absence ?
Joseph se sent frappé par cette question, qu'il
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CACHETTESans ouvrier maçon, il n'y aurait de cathédrales.
- Que travail ton père , Joseph ?
- Je ne sais pas, il rentre tard le soir et nous
quitte très tôt le matin !
L'enfant un peu anxieux, n'est point rassuré
sur ce questionnaire que lui pose une assistance
sociale. Bien trots curieuse cette employé de la
société qui se trouve ici pour s'instruire sur le bien
être de certains élèves ; mais pourquoi se prête
telle a le questionner ?
Joseph, timide, ne convoite d'expression
personnel. Il garde dans le secret de son âme
une trace profonde, celle de la misère qui
conjugue le malheur.
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Pour ce jeune personnage, le fait de subir cequestionnaire résume le signe d'une souffrance
intérieure qu'il cache sous un sourire habituel ,
qu' impose l'apparence d'une valeur artificielle.
Ses parents lui ont fait comprendre que ce qui
se passe en famille résume un secret car s'il est
banni, leur bonheur fondera comme une pluie
tombé du ciel. Les victimes ont l'habitude de
subir , elle ne demandent d'aide de personne.
Joseph ne se lasse de son destin car il se dit
que sa vie est un beau refrain qui se fertilise en
faisans son chemin. Ses vêtements sont vétuste
et ses chaussures écorchées sont usés et percé,
quant le ciel pleure, ses pieds ont un excédant
d'humidité. Il a beau rafistoler les trous avec du
carton ,rien ni fait, il a droit a cette humidité
froide.
Sur son visage des traces de salissures le
marque et dans ses cheveux a la coupe difforme
des brins de pailles et de terre s'y égarent. Ses
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ongles dénoncent des traces de cambouis. Sonodeur épouse celle d'une bête sauvage. Ses dents
jaunissant sont dentelées comme une scie
difforme.
Sa présence en classe équivaux a celle de son
absence , une journée sur deux, et aucune note
d'excuse ne clarifie cette instabilité.
La maîtresse de son école ne dévoile de
préférence envers d'autre élèves, pour elle tous
les enfants ont droit a l'éducation. Ce sont les
démarches de cette institutrice qui ont fait venir
l’assistance sociale. La maîtresse le questionne,
- Joseph, aimes tu venir en classe ?
- Oui madame la maîtresse, j'adore l’école et
jouer avec mes camarades.
- Ton absence régulière m'oblige de connaître
la raison de ton irrégularité. Dis moi quel
peut être le chagrin a qui tu attribues cette
moisson d’absence ?
Joseph se sent frappé par cette question, qu'il
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n'arrive a répondre ; son visage se met a définirune réserve sur sa modestie, surtout qu'une
confession risquerait de nuire toute sa famille.
Ses joues se sont pourprer, ses yeux brins brillent
de mille éclat ils font loupent sur ses pensées. Sa
bouche , aux lèvres roses, s’entrebâillent. Puis,
timidement, sa voix fait résonner une réponse
telle une farandole.
- Lorsque ma maman part travailler pour la
journée, je dois garder mes petits frères et ma
petite sœur.
- Quel âge ont les petits frères et ta petite sœur ?
- J'ai un frère, Marcel, lui il a cinq ans, un autre,
Roland, qui a quatre ans et une petite sœur de
huit mois !
- Et ta maman que vous fait elle a manger ?
- Lorsque je suis seul, c'est moi qui m'occupe
du repas !
- Tu es un bon cuisinier dans ce cas ?
- Oui cela n'est pas difficile
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- Mais que leur fais tu a manger ?- Du café a la chicorée avec du lait et du sucre
pour les garçons et des morceaux de pain que
je leur trempe . Pour ma petite sœur, je lui
chauffe du lait et y rajoute de la semoule et du
sucre !
- Je comprend, tu te débrouilles très bien.
- Merci madame la maîtresse .
L'enfant éprouve dans ce questionnaire une
sorte de soulagement qui provoque dans ses
réactions une stabilité fiable. Ce mat lui permet
de ci s'y adosser et d'éponger sa peine.
Il vient de briser son secret. L'assistante sociale
l'écoute avec vive attention ce petit bout d'homme
de huit ans qui dévoile sans conjonction sa
pauvre situation. L’assistante découvre la zone
d'ombre responsable de sa difficulté . Cette famille
la se trouve dans le besoin. Elle doit tenter de leur
venir en aide pour les guider sur une bonne
direction. Pour compléter son questionnaire elle
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lui demande,- Ce que tu fais la est une bonne chose, mais, dis
moi où allez vous au courant de la semaine,
lorsque les volets sont clos ?
- On garde toujours les volets clos, pour que les
personnes qui viennent nous demander de
l'argent pensent que nous ne somme pas présent
dans l'appartement !
- Ci vous fermez les volets , le jour, il fait nuit et
il vous faut de la lumière, de l’électricité ?
- Non , car nous avons l'habitude et, de l’électricité
cela fait longtemps qu'on a plus de lumière !
- Mais que faite vous lorsqu'une personne frape
a la porte ?
- Nous restons sage sans faire le moindre bruit
et, lorsqu'il arrive que ma petite sœur se met a
pleurer, je recouvre son lit d'une couverture
pour que personne puisse nous entendre !
- Mais , quelle est la raison qui vous oblige de
vous cachez des gens qui veulent vous rendre
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visite ?- Ma maman ma fait comprendre que ci une
éventuelle personne entre chez nous, elle nous
confisquera nos meubles, nos lits, nos jouets et
notre machine a coudre de notre grand mère !
- Ne cherchons pas plus loin, voila la raison de
son absence a l'école.
Le père de cet enfant subit des condamnations
d’impayé sur des prêts. A la dernière convocation
au tribunal il explique dans une lettre qu'il lui est
impossible de régler ses dettes a la greffière ,
( Madame la greffière, vous me
convoquez pour que je paye cette facture
gonfle d'un volume de surplus de taxes et
d’intérêts. Comme vous pouvez le constater, mon
revenu de maçon ne suffit pour faire vivre ma
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famille de quatre enfants et de deux grandespersonnes. Je vous fais part de cette lettre pour
vous faire comprendre que mes revenues sont
amoindrit, au plus bas. )
La multiplication des pauvres devient un verbe
qui se conjugue au plurielle. Voila la logique qui
prime de nos jours notre sociale. Vivre pour
survivre devient la parabole tissé par des ficelles
d'alchimiste gestionnaire.
Un langage riche exprime des signes de
richesses et de noblesses.
Un langage pauvre exprime des signes de
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pauvretés et de faiblesses.JJM
Ecrit le 06 01 2011, remis a jour le 21 07 2020.
Les nouvelles sont en cour de construction, des
changements peuvent suivre.
Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur.
A ce jour, 06 01 2011, 1 253 lecteurs.
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changements peuvent suivre.
Auteur Jean Jacques Mutz écrivain amateur.
A ce jour, 06 01 2011, 1 253 lecteurs.
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A ce jour , 18 10 2018 , 105 882 lecteurs .
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